Lire me questionne et me fait répondre. Lire avec d’autres multiplie les questions, les réponses, et cause parfois le désir de répondre mieux, de répondre plus juste. C’est ce qui s’est passé avec ce texte de Lacan : Réponse au commentaire de Jean Hyppolite sur la Verneinung de Freud[1], que nous avions mis à la question, Alexandra Boissé, Cyril Vybiral, moi-même et quelques autres, à l’atelier de lecture « Interlignes ». Le passage qui nous intéressait, le cas de « l’homme aux cervelles fraîches », peut-être du fait qu’il semble avoir tout particulièrement intéressé Lacan, nous questionnait, me questionnait sur l’acting out. Qu’est-ce qui se montre dans l’acting out ? Quel statut donner à ce qui se montre ? Qu’en est-il dans les structures différenciées, névrotiques, psychotiques ou encore perverses ? Qu’a pu en dire Lacan ?
Dans sa « Réponse », Lacan situe l’acting out, avec l’hallucination, à une sorte d’intersection du symbolique et du réel, celle-là même où Freud, lorsqu’il aborde la dénégation, situe l’interaction de l’intellectuel et de l’affectif.
« L’affectif dans ce texte de Freud est conçu comme ce qui d’une symbolisation primordiale conserve ses effets jusque dans la structuration discursive. Cette structuration, dite encore intellectuelle, étant faite pour traduire sous forme de méconnaissance ce que cette première symbolisation doit à la mort. Nous sommes ainsi portés à une sorte d’intersection du symbolique et du réel qu’on peut dire immédiate, pour autant qu’elle s’opère sans intermédiaire imaginaire, mais qui se médiatise, encore que ce soit précisément sous une forme qui se renie, par ce qui a été exclu au temps premier de la symbolisation[2]. »
La citation est riche et complexe. Retenons-en au moins que la symbolisation primordiale est médiatisée, représentée par ce qui en a été exclu, et sous une forme qui se renie.
De ces interférences immédiates du symbolique et du réel, Lacan nous donne deux exemples. Le premier intéresse la fonction de l’hallucination. S’opposant à la grossière simplification qui consiste à expliquer l’hallucination par une éruption du principe de plaisir, Lacan se rapporte à un moment significatif de l’analyse de « l’homme aux loups », le souvenir de l’hallucination du petit doigt coupé. De cette hallucination, Freud nous dit qu’il ne s’agit pas d’un refoulement (Verdrängung) mais d’une Verwerfung, que Lacan traduit à ce moment par retranchement (on sait que plus tard il en fera la forclusion, socle de sa théorisation des psychoses). Ce retranchement de la castration est une abolition symbolique, qui ne comporte en soi aucun jugement sur son existence. C’est autre chose qu’un refoulement. Freud nous le dit à l’envers : « Eine Verdrängung ist etwas anderes als eine Verwerfung. » Pour Lacan, la Verwerfung, « c’est exactement ce qui s’oppose à la Bejahung [affirmation] primaire et constitue comme tel ce qui est expulsé[3] ». Elle « constitue le réel en tant qu’il est le domaine de ce qui subsiste hors de la symbolisation ». Ce qu’elle retranche de la Bejahung, « ce qui n’est pas venu au jour du symbolique, apparaît dans le réel ».
« Et c’est pourquoi la castration ici retranchée par le sujet des limites mêmes du possible, mais aussi bien par là soustraite aux possibilités de la parole, va apparaître dans le réel, erratiquement, […] comme une ponctuation sans texte[4]. »
Le sujet se heurte « au symbole qu’il a à l’origine retranché de sa Bejahung ».
« Le contenu de l’hallucination, si massivement symbolique, y doit son apparition dans le réel à ce qu’il n’existe pas pour le sujet[5]. »
Ainsi, ce qui se montre dans l’hallucination, ce qui fait irruption dans la conscience sous la forme du vu, c’est un symbole retranché de la Bejahung, un symbole, pourrait-on dire, non symbolisé.
Qu’en est-il dans l’acting out, dans cet autre mode d’interférence entre le Symbolique et le Réel ? Lacan nous l’exemplifie à nouveau avec un cas de la littérature, un patient d’Ernst Kris, entravé dans sa profession par son obsession du plagiat : il s’accuse de voler les idées d’un autre. Kris vérifie qu’il n’en est rien et, fort de cet appui sur la réalité, lui délivre une interprétation qui le renvoie à son positionnement vis-à-vis de la lignée paternelle. A cette interprétation, que Lacan considère comme valable, le patient répond par un silence. « Alors comme saisi d’une illumination subite, il profère ces mots : “Tous les midis, quand je me lève de la séance, avant le déjeuner, et avant que je ne retourne à mon bureau, je vais faire un tour dans telle rue […] et je reluque les menus derrière les vitres de leur entrée. C’est dans un de ces restaurants que je trouve d’habitude mon plat préféré : des cervelles fraîches[6].” » Il s’agit ici d’un acting out, nous dit Lacan, d’un acte totalement étranger et incompris du sujet, où émerge une relation orale totalement « retranchée », non reconnue et sans valeur de réalité pour le sujet.
S’agit-il du même retranchement que pour l’hallucination ? La relation pulsionnelle orale est-elle retranchée du symbolique au même titre que le symbole de la castration ? Fait-elle retour dans le réel de la même façon ? La seule précision apportée par Lacan dans ce texte, c’est que dans l’hallucination, le sujet subit ; dans l’acting out, il agit.
Il revient sur ce même cas dans son séminaire sur les psychoses en 1956[7], insistant sur l’incompréhension du sujet, et pose l’équivalence de l’acting out et de l’hallucination : « J’entérine l’acting-out comme équivalent à un phénomène hallucinatoire du type délirant qui se produit quand vous symbolisez prématurément, quand vous abordez quelque chose dans l’ordre de la réalité et non à l’intérieur du registre symbolique. » Équivalence n’est pas identité, et si Lacan donne aux deux phénomènes la même valeur, il s’agit de la valeur d’une réponse, réponse à une intervention inadaptée de l’analyste, qui s’est référé à la réalité plutôt qu’au symbolique. Cette réponse peut être pensée comme réponse du réel dans les deux cas, avec cette distinction introduite par Lacan deux ans plus tôt : réponse passive pour l’hallucination, active pour l’acting out, perceptive dans un cas, motrice dans l’autre. Dans l’acting out, cette réponse est la monstration de quelque chose qui « surgit de la réalité, qui est obstiné, qui s’impose à lui, […] c’est ce quelque chose qui se montre », nous dit Lacan. C’est la façon dont le sujet acculé renouvelle son symptôme. Mais ce quelque chose qui surgit de la réalité pour se montrer, Lacan ne le dénomme pas encore précisément.
En 1957, en lien avec son exploration du fétichisme, il évoquera l’acting out, survenant après un forçage du réel, comme mode d’expression ou de projection sur le plan imaginaire de quelque chose qui n’est pas symbolisé. Et ce quelque chose, dans les deux vignettes cliniques évoquées, a trait au phallus[8].
Il y revient et confirme en 1958 : l’acting out est une tentative de solution du problème de la demande et du désir. Dans l’analyse, il se produit sur le chemin de la réalisation analytique du désir inconscient. Il comporte toujours un élément hautement signifiant et un objet, au sens matériel du terme, ce en quoi il se rapproche structurellement du fantasme. C’est un acte toujours signifié, un message adressé à l’analyste, qui exprime la nécessité d’articuler le désir autrement, de ne pas réduire le sujet à sa demande, tant cette réduction est inadéquate à « permettre au sujet d’accéder à la réalité effective de l’effet du signifiant sur lui, c’est-à-dire de se mettre au niveau du complexe de castration[9]. » L’acting out participe de la résistance, en tant qu’elle vise le maintien de la ligne du transfert, qui a été mise en péril par la réponse de l’analyste à la demande[10].
Le 11 juin 1958, Lacan évoque deux exemples d’acting out. Un sujet aux tendances perverses qui ne trouve d’autre issue à la réduction dont il est l’objet que d’aller observer, au travers d’un trou dans le mur des toilettes publiques, des femmes en train d’uriner, c’est-à-dire que ce sujet va littéralement retrouver la femme en tant que phallus. L’acting out assure « la présentification d’un signifiant comme tel », présentification du signifiant phallique, sur le mode, on le voit ici, imaginaire.
L’autre exemple, plus général, est celui de ces cas d’énamoration homosexuelle survenant pendant la cure alors que rien ne semblait y prédisposer. Lacan considère cette « brusque énamoration envers un semblable » comme « la production forcée du rapport à a par la réduction à la demande ». Et cette production forcée, il la tient pour induite par une certaine façon de diriger l’analyse. C’est le « produit artificiel des interventions de l’analyste[11] ».
Le 25 juin 1958, Lacan présente un équivalent d’acting out : cas d’une femme obsessionnelle qui termine sa cure par une identification à l’analyste en position de bonne mère et pourvoyeuse de phallus, et qui après sa cure envoie son enfant à l’analyste. Lacan y voit un équivalent d’acting out en ceci que le sujet montre que quelque chose a été manqué dans l’analyse, que quelque chose d’autre aurait dû être réalisé, et que ce quelque chose concerne le phallus, dont l’enfant est le substitut, en tant qu’il occupe la place symbolique qui n’a pas été travaillée, pas élucidée dans le traitement[12].
Dans « La direction de la cure », qu’il écrit le même été 1958, Lacan revient sur le cas de l’homme aux cervelles fraîches[13]. Il y insiste encore sur l’intervention erronée de Kris, sur sa prise de parti abusive, et sur la valeur corrective de l’acting out, qui est un hint (de l’anglais : allusion, trace, nuance…), qui « avertit l’analyste : vous êtes à côté ». Ce dont l’analyste est à côté, c’est d’une interprétation qui porte sur le symbolique, car le symbolique ne se vole pas, il n’appartient à personne : « Ce n’est pas que votre patient ne vole pas, qui ici importe. C’est qu’il ne… Pas de ne : c’est qu’il vole rien. Et c’est cela qu’il eût fallu lui faire entendre. » Rien en tant que représentant du symbolique. L’erreur technique repose ici sur une erreur de lecture : le sujet ne se défend pas contre l’idée de voler une idée : « C’est qu’il puisse avoir une idée à lui, qui ne lui vient pas à l’idée, ou ne le visite qu’à peine. »
A ce point de son développement, Lacan fait basculer le diagnostic : il ne s’agit plus d’un obsessionnel, mais d’un anorexique : « Anorexie, dans ce cas, quant au mental, quant au désir dont vit l’idée, et ceci nous mène au scorbut qui règne sur le radeau où je l’embarque avec les vierges maigres. Leur refus symboliquement motivé me paraît avoir beaucoup de rapport avec l’aversion du patient pour ce qu’il cogite. » Par cette référence au radeau de la méduse, Lacan associe l’homme aux cervelles fraîches et les vierges maigres anorexiques dans un même refus symbolique du désir, dont il nous indique qu’il mène au scorbut, que j’entends comme ce corps qui butte (sur le réel).
Un an plus tard, dans son séminaire sur le désir, et toujours à propos du patient de Kris, Lacan renouvelle sa formulation de l’acting out : « c’est ainsi que réagit la dimension propre du sujet chaque fois que l’intervention essaye de la collapser, de la comprimer dans une pure et simple réduction aux données que l’on appelle objectives, alors qu’elles ne sont que cohérentes avec les préjugés de l’analyste[14] ».
Le 31 mai 1961, l’action analytique, comme toute action humaine, mais de façon plus éclairée, est tentative de répondre à l’inconscient. L’acting out « est ce type d’action par où, à tel moment du traitement […], le sujet exige une réponse plus juste[15] ».
Le 23 janvier 1963[16], « L’acting out est essentiellement quelque chose, dans la conduite du sujet, qui se montre. L’accent démonstratif de tout acting out, son orientation vers l’Autre, doit être relevé. »
« Et ce qui se montre se montre essentiellement comme autre que ça n’est. Ce que ça est, personne ne le sait, mais que ce soit autre, personne n’en doute. » Ce que ça est, Lacan nous le dit tout de même : c’est un désir qui, pour invisible qu’il soit, se montre par sa cause. « L’essentiel de ce qui est montré, c’est ce reste, sa chute, ce qui tombe dans l’affaire. […] c’est ce reste, a, c’est la livre de chair. »
Et Lacan de revenir sur les cervelles fraîches pour interpréter le hint adressé à l’analyste : « Tout ce que vous dites est vrai, simplement ça ne touche pas à la question, il reste les cervelles fraîches. »
Ainsi, « l’acting out appelle l’interprétation, mais la question est bien de savoir si elle est possible. Je vous montrerai que oui… » Lacan restera évasif sur ce point.
En 1967[17], Lacan reviendra encore une fois sur ce cas, pour faire de l’acting out le signe de l’acte analytique déficient : « l’objet petit a, oral, est là en quelque sorte présentifié, apporté sur un plat – c’est bien le cas de le dire – par le patient, en relation, en rapport avec cette intervention ». Il parle là de l’intervention de Kris, qui passe à côté de l’essentiel : « ce qui est l’essentiel ce n’est pas que le sujet soit réellement ou non plagiaire, mais c’est que tout son désir soit de plagier ». Déficience de l’acte analytique donc, et sa conséquence : « Je act out quelque chose, parce que ça m’a été lu, traduit, articulé, signifié insuffisamment, ou à côté. »
C’est aussi dans ce séminaire que Lacan situe l’acting out dans ses rapports avec la répétition, le transfert, la sublimation, le passage à l’acte. Pour faire court, je m’aide ici d’un article de Guy Le Gaufey[18]. Le forçage du réel évoqué antérieurement, forçage du désir de l’Autre, mène le sujet en son point d’aphanisis, d’évanouissement, qui est la place de la répétition. Cette place se spécifie du vel aliénant où le sujet est pris entre « ou je ne suis pas » et « ou je ne pense pas ». S’il bascule du côté du « je ne pense pas », c’est-à-dire du côté de l’être, c’est la voie du passage à l’acte, par l’opération d’aliénation. S’il penche du côté du « je ne suis pas », c’est-à-dire du côté de la pensée, c’est la voie de l’acting out, par l’opération de vérité. La voie de la sublimation, par l’opération du transfert, médiatise les deux autres : c’est celle où le sujet tente de saisir sa vérité au lieu de l’Autre.
Je reprends mes questions à l’issue de ce parcours. Ce qui se montre dans l’acting out, à cette intersection du symbolique et du réel : un élément hautement signifiant et un objet au sens matériel du terme, nous dit Lacan, la production du rapport à l’objet a et la présentification du signifiant phallique. Voyons cela dans les quelques exemples qu’il nous donne.
L’objet matériel, la livre de chair, on la retrouve dans l’organe cérébral pour le patient de Kris, dans l’organisme féminin urinant pour l’homme des WC publics, probablement dans la substance organique du semblable pour les énamourés du même (de même que pour la jeune homosexuelle, autre illustration de l’acting out pour Lacan, par sa conduite amoureuse démonstrative à l’endroit d’une semi-mondaine), ou encore dans la chair de son enfant, la chair de sa chair, pour la mère obsessionnelle.
L’élément hautement signifiant, hautement symbolique, c’est la cervelle, en tant que support de la pensée, de l’idée ; c’est le corps sexué, féminin ou masculin ; c’est le corps de l’enfant, probablement même de l’infans, non sexué celui-là.
La production du rapport à l’objet, c’est l’actualisation de la séparation du sujet et de l’objet par l’élément hautement signifiant, présentifiant dans le même mouvement le signifiant phallique, qui de la chair et de l’organe fait corps.
Ainsi se manifeste le désir en acte, en acting out, lorsqu’il est forcé.
Qu’en est-il dans les diverses structures cliniques ? Lacan, dans les textes cités, est peu insistant sur les distinctions à faire. Il souligne néanmoins le mode de présentification du signifiant phallique chez un sujet marqué de perversion, présentification sur un mode imaginaire, par isomorphisme, alors que dans les autres cas, la mise en jeu phallique se fait par équivalence symbolique. Même forme pour le pervers et même valeur pour le névrosé ? Alors quid pour le psychotique, que d’ailleurs il ne cite même pas ? Y a-t-il même acting out chez le psychotique ?
Il nous faut donc ouvrir quelques pistes. Observons la séquence de l’acting out telle que décrite par Lacan. D’abord un forçage du réel, qui collabe, comprime et objective la dimension du sujet. Forçage de l’être désirant du sujet, à quoi répond la production du rapport à l’objet, avec son corollaire, la présentification du signifiant phallique, dont on peut remarquer qu’il se manifeste sur le mode de l’avoir. En effet, dans les cas évoqués, il s’agit de prendre ou de donner le phallus : l’homme aux cervelles incorpore l’organe qui a été cuisiné par un autre ; l’homme du WC public prend dans son regard le corps féminin urinant qui imaginarise le phallus ; les homosexuels donnent ce qu’ils n’ont pas au semblable ; la mère obsessionnelle donne son enfant à l’analyste. A défaut de l’être, il s’agit de l’avoir, ou tout au moins d’en faire la monstration. C’est sans doute là que l’on peut situer la dénégation, qui fait le point de départ de Lacan, et dont il étend la structure à l’acting out : « ce qui se montre se montre essentiellement comme autre que ça n’est[19] ». La monstration phallique est dénégation en acte.
Cette monstration phallique peut-elle être aussi bien démenti ou encore forclusion ? Verleugnung ou Verwerfung ? C’est ce que j’avancerai ici en guise de conclusion, en proposant la déclinaison suivante des réponses, selon les modalités de production du rapport à l’objet et les modes de présentification et de négation du signifiant phallique :
Symbolique pour le névrosé, la production du rapport à l’objet par la parole mobilise le phallus, dont l’avoir se montre par un équivalent symbolique, ce qui relève d’une dénégation en acte.
Imaginaire pour le pervers, la production par l’image du rapport à l’objet mobilise l’avoir phallique par son image également, ce qui relève du déni en acte (je sais bien, mais quand même, j’en ai l’image).
Réelle pour le psychotique (et à distinguer de l’hallucination, qui est réponse passive, et du passage à l’acte, où l’acte est sortie de scène), la production réelle du rapport à l’objet mobilise le phallus réel sur le mode de l’être, dans une démonstration de puissance, une mise en jeu du pouvoir réel du signifiant[20]. Cela relève du retranchement, de la forclusion de la castration, en acte. J’illustrerai cela dans la deuxième partie.
[1] LACAN J., Ecrits, Paris, Seuil, 1966, p.381.
[2] Ibid., p.383.
[3] Ibid., p.387.
[4] Ibid., p.388.
[5] Ibid., p.392.
[6] Ibid., p.397.
[7] LACAN J., Le Séminaire Livre III, Les psychoses, Paris, Seuil, [1955-1956] 1981, p.93.
[8] LACAN J., Le Séminaire Livre IV, La relation d’objet, Paris, Seuil, [1956-1957] 1994, p.162-163.
[9] LACAN J., Le Séminaire Livre V, Les formations de l’inconscient, Paris, Seuil, [1957-1958] 1998, p.421.
[10] Ibid., p.433-434.
[11] Ibid., p.447.
[12] Ibid., p.489-490.
[13] LACAN J., Ecrits, Paris, Seuil, 1966, p.598-602.
[14] LACAN J., Le Séminaire Livre VI, Le désir et son interprétation, Paris, La Martinière, [1958-1959] 2013, p.568.
[15] LACAN J., Le Séminaire Livre VIII, Le transfert, Paris, Seuil, [1960-1961] 2001, p.397.
[16] LACAN J., Le Séminaire Livre X, L’angoisse, Paris, Seuil, [1962-1963] 2004, p.144-150.
[17] LACAN J., Le Séminaire Livre XIV, La logique du fantasme, [1966-1967], inédit, version Staferla, séance du 8 mars 1967.
[18] LE GAUFEY G., « L’acting out : la perte et le manque », Congrès E.F.P., Strasbourg 1976, Lettres de l’E.F.P., n° 19.
[19] LACAN J., Le Séminaire Livre X, L’angoisse, Paris, Seuil, [1962-1963] 2004, p.145.
[20] Je me réfère ici au phallus réel tel que Lacan l’évoque dans le Séminaire VI à propos d’Hamlet et d’Hitler, en tant que « signifiant de la puissance comme tel » : LACAN J., Le Séminaire Livre VI, Le désir et son interprétation, Paris, La Martinière, [1958-1959] 2013, p.416.