Article de François Boisdon paru dans la revue PLI n° 5 (Revue de psychanalyse de l’EPFCL-France pôle Ouest), d’après une intervention prononcée le 7 novembre 2009 à Quimper, lors de l’après-midi « Questions posées à la psychanalyse avec les enfants »
La psychanalyse montre comment ce qu’on appelle le corps est affecté par le langage et peut donc éclairer tout un nombre de phénomènes de corps que nous rencontrons dans la clinique. Mais ce que dit la psychanalyse sur ce sujet, comme sur d’autres, remet en cause un certain sens commun et est donc difficile à comprendre. C’est particulièrement le cas en ce qui concerne le corps, que nous avons sans doute du mal à concevoir autrement que comme, à la fois, une évidence naturelle et une machine biochimique.
Je vais partir de deux questionnements qui se « croisent » autour de cette question. Le premier porte sur l’importance que donne Lacan au corps, notamment à la fin de son enseignement, quand il insiste de manière redondante sur cette formule: « l’homme a un corps ». Formule qui a des incidences cliniques tout à fait intéressantes sur la question du rapport au corps dans certaines formes de psychose adulte et qui peuvent éclairer la clinique de certains enfants.
Le second porte sur la pratique qui s’effectue en psychomotricité (espace de mise en jeu au sens propre et figuré du corps du sujet) où quelque chose peu parfois davantage se mobiliser que lors d’un entretien avec un analyste. Je fais l’hypothèse que le premier questionnement qui est illustré par des cas cliniques adultes peut néanmoins éclairer, me semble-t-il, la clinique de certains enfants que nous rencontrons, par rapport à ce qu’ils manifestent d’un rapport particulier avec leur corps, et donner ainsi une piste pour réfléchir sur ce qui se passe dans la prise en charge en psychomotricité. C’est une hypothèse mais c’est aussi une question.
Je pense là, pour ce qui concerne ma pratique, à certains enfants chez lesquels n’apparaissent pas de plainte particulière, pas de demande spécifique de venir parler de quelque chose qui fasse symptôme pour eux, mais qui se sont présentés avec un certain nombre de particularités/symptômes corporels psychomoteurs (posant plus ou moins problèmes à l’entourage ou à l’école), des difficultés de repérage spatio-temporel, des signes d’analgésie, et dans le discours desquels on ne constate pas de signes de névrose. Des enfants, pour lesquels la question de la structure se pose donc, et pour lesquels nous faisons l’hypothèse d’une structure psychotique non déclenchée.
On pourrait dire alors que nous n’avons pas d’éléments suffisants pour s’assurer d’un diagnostic et qu’il faut attendre. Mais je crois que ce qu’amène Lacan sur la question du rapport au corps de certains patients adultes vient éclairer à la fois la question diagnostique de ces cas ainsi que le fait que quelque chose opère dans le cadre d’une prise en charge avec un psychomotricien. Je fais l’hypothèse que nous pourrions peut-être dire pour certains enfants « qu’ils n’ont pas de corps » et qu’une part du travail fait en psychomotricité va, en un certain sens, leur permettre de se « donner un corps » ou de se « fabriquer un corps ». Ce qui resterait ensuite à essayer de préciser pour chaque cas.
Je redonne rapidement, les grands axes qui structurent, me semble-t-il, la question du corps chez Lacan, en partant de ce qui me semble être le fil conducteur de son enseignement, à savoir que le langage a des effets structuraux sur l’être vivant, des conséquences profondes sur son organisme, notamment quant à cette « construction » du corps. Corps qui sera alors à différencier de l’organisme biologique, dans la mesure où ce corps, si l’on suit Lacan, est à considérer comme ce qui découle de la prise du vivant, de l’organisme, dans le langage. Du corps donc, comme effet/construction du langage, dénaturant en quelque sorte l’organisme, le vivant.
On pourrait ainsi dire que le corps « subvertit » l’organisme, au sens où il bouleverse son fonctionnement naturel, sa physiologie. Citons par exemple la clinique vraiment étonnante des dénis de grossesses, qui aboutissent dans certains cas à ce que le ventre reste plat et qu’une femme ait encore ses règles, ou même s’aperçoive seulement le jour de l’accouchement qu’elle était enceinte. On peut aussi évoquer les transsexuels qui, pour certains, poussent la logique de cette subversion jusqu’à l’opération qui les fait parfois changer de sexe. Et il y a également la très étonnante clinique du syndrome de Cotard, dont Marcel Czermak évoque un cas tout à fait passionnant1, avec ces sujets qui pensent ne pas avoir d’organes, ni de bouche et d’estomac, qui ne peuvent uriner, qui se pensent immortels, qui ne savent pas s’ils ont dormi, qui ne savent pas où sont les limites de leur corps, etc.
Mais on pourrait également réfléchir à une psychopathologie de la vie quotidienne des corps, dont chacun peut témoigner, qui viendrait étayer la thèse de ce hiatus entre le corps et l’organisme, ne serait-ce dans la manière que chacun a de vivre les maladies, le vieillissement, l’effort sportif, etc. Le rapport au corps ne renvoie donc pas à un seul fonctionnement mécanique biochimique mais à une position du sujet elle-même « déterminée » par la prise dans le langage, le fait d’être parlant et même selon la formule de Lacan « d’être parlé plus qu’il ne parle ».
Selon la manière dont « cette prise se fait ou ne se fait pas », on pourrait dire que certains donnent des signes cliniques qui nous font penser qu’ils n’ont pas de corps, cependant qu’ils ont un organisme. Précisons que cette prise est particulière à chaque sujet, avec des configurations complexes déterminant au un par un des réglages spécifiques, une manière singulière d’y faire avec son corps : qu’il y a donc une clinique très variable.
Je rappelle donc ce que sont les effets du langage et de la parole sur l’être humain et sur sa jouissance, c’est-à-dire ce qui conditionne le rapport à son corps et l’usage qu’il en fait. Lacan a d’abord évoqué cette question du corps au travers du stade du miroir et de l’incidence de l’image de l’autre dans la constitution du moi, en en montrant le transitivisme constitutif. Transitivisme dont on retrouve la marque, la trace, dans tout un certain nombre de faits cliniques spécifiques ou trans-structuraux et dans toutes les affres plus communes du rapport avec l’image narcissique, toujours plus ou moins discordante pour chacun. Il a ensuite ajouté, dans une suite à son stade du miroir, qu’au-delà du seul aspect proprement scopique « l’aveugle y est sujet [autant que le voyant] de se savoir objet du regard »2 et qu’il s’agit aussi finalement dans cette modélisation du stade du miroir de prendre en compte l’effet des paroles de l’Autre, de la position du sujet par rapport à l’Autre et de l’interrogation sur son désir.
Il me semble que les remaniements ultérieurs de Lacan consisteront à dégager finalement, de plus en plus, l’effet de la structure langage sur la jouissance en montrant que chez l’être humain la jouissance est « appareillée » et même « apparollée » (comme il le dit à partir des séminaires L’envers et Encore) par le langage. Ou même, faudrait-il dire, par la lalangue, c’est-à-dire la « motérialité » sonore réelle propre à chacun, qui est venue conditionner son « économie » de jouissance. « Economie » qui est donc d’abord, et pour tous, marquée par l’effet de castration du langage, qui crée de la négativité, du manque structural (ce que Lacan formalise dans la fonction logique de l’objet a). Mais, économie de jouissance qui est aussi conditionnée par l’effet parcellisant/polarisant de cette prise du langage autour des orifices corporels, qui s’est faite de manière contingente pour chaque sujet dans la rencontre avec son corps des dits de l’Autre, ce que Lacan appelle « la copulation du langage […] avec notre propre corps »3. Soit : les objets a pulsionnels au travers desquels s’instaure la « course à l’échalote » à la jouissance néanmoins « possible ». Objets qui apparaissent par métonymie, en filigrane, dans tout le discours, les comportements, les agissements du sujet. Le montage pulsionnel propre à chacun détermine donc un usage du corps tout à fait orienté et notamment dans l’usage qu’on fait ou pas du corps de l’autre.
On a donc déjà là des conséquences tout à fait fortes de l’effet du langage sur l’organisme et de sa constitution comme corps jouissant, structuré, fabriqué par le montage pulsionnel, que l’on constate d’ailleurs particulièrement dans la clinique des psychotiques.
Et puis Lacan en arrive à cette formule sur « l’homme qui dit qu’il a un corps plutôt qu’il l’est », alors qu’il paraît patent que l’homme consiste par ce corps, ce « sac de peau fermé », et qu’il pourrait tout à fait dire qu’il l’est. Je n’ai pas encore vraiment compris l’enchaînement logique qui l’amène à cette formule, mais j’en retiens quant à moi les incidences et conséquences cliniques qui l’accompagnent.
Voilà ce qu’il dit en décembre 1975 aux USA : « L’homme pourrait dire qu’il est un corps, et ce serait très sensé, car c’est évident que le fait qu’il consiste en un corps est ce qu’il y a de plus certain. » Je pense que Lacan parle là du corps comme de l’organisme, c’est-à-dire, que l’être humain, ça reste cette matérialité qu’est l’organisme, l’objet corps qu’on est, sauf si on croit à l’âme, au dualisme. « […] mais ce sur quoi l’homme insiste, c’est non pas qu’il est un corps, mais comme il s’exprime (c’est là quelque chose de saisissant), qu’il en a un. »4. Il réaffirme cela jusque dans le texte « Joyce le symptôme » publié en 79, dans lequel il martèle cette formule : « LOM a un corps »5, et y donne notamment ces deux indications : qu’ « avoir [un corps] c’est pouvoir faire quelque chose avec »6 donc d’en avoir usage et que c’est aussi « parler avec son corps»7 ou, pour reprendre une expression de C. Soler, «parler avec son corps pulsionnel »8.
Je rapprocherais cette formule de l’homme qui a un corps de ce qu’il dit lors de la dernière séance du Sinthome : « l’idée de soi comme corps a un poids – c’est ce qu’on appelle l’ego. Si l’ego est dit narcissique, c’est qu’à un certain niveau quelque chose supporte le corps comme image. »9 C’est donc que s’imaginer avoir un corps, se représenter comme ayant un corps, investir son corps, cela a pour fonction de lester l’ego.
Tout un pan du discours occidental actuel (il serait d’ailleurs intéressant d’étudier ce qu’il en est dans les autres aires culturelles que la notre) insiste beaucoup sur cet aspect d’usage narcissique d’« égo-construction » du corps qu’on a : à entretenir, à préserver, à embellir, à soigner, à montrer, etc. Et c’est une des caractéristiques de ce qu’on pourrait appeler une « clinique de la vie quotidienne des corps», que ce soit l’auto thérapie que chacun pratique comme la prose de Mr Jourdain, ou un certain nombre de thérapies ou pratiques corporelles, que de viser à réparer et entretenir à la fois le narcissisme spéculaire du corps et l’usage qu’on en a. C’est-à-dire que pour beaucoup de sujet, le corps est de fait très investi.
Et c’est autour de la question de l’investissement du corps que Lacan va justement pointer chez Joyce le petit trait distinctif, dont il semble faire un possible argument pour le mettre du côté de la psychose. C’est le non-investissement du corps propre qui se manifeste par une insensibilité à la douleur et un détachement narcissique, libidinal, d’avec un corps qui ne compte pas. C’est quelque chose qu’il repère chez Joyce, en lui attribuant la scène de son livre, Portrait de l’artiste en jeune homme, où le narrateur est bastonné par plusieurs garçons. Il n’en veut pas à ceux qui ont fait cela et l’affaire est évacuée comme une pelure. Et Lacan dit : « la forme […]du laisser tomber du rapport au corps propre est tout à fait suspecte pour un analyste », « Avoir rapport à son propre corps comme étranger est certes une possibilité ».10
La thèse de Lacan étant que, chez Joyce, l’ego, le narcissisme, l’ « escabeau » comme il le dit, c’est-à-dire ce qui le fait tenir dans l’existence, ce qui l’occupe, ce n’est pas son corps mais ce statut de l’écrivain qui par son œuvre et son écriture donne du travail aux universitaires pendant 300 ans et qui explique sans doute pourquoi Joyce n’a pas décompensé.
Et on retrouve, au même moment, cette question du non investissement du corps propre, au sujet d’un cas à propos duquel Lacan évoquera l’expression de « maladie de la mentalité ». Il s’agit d’une patiente qu’il rencontre au cours d’une présentation de malade (le 16 avril 76) et qui est évoquée par Marcel Czermak puisque c’est une patiente qu’il a suivie11.
De ce cas, très difficile à résumer et dont je conseille la lecture, on peut cependant dire que, pour cette personne, l’autre est interchangeable et sans valeur, la temporalité tout à fait fluctuante, il n’y a pas de roman familial, que « tout son discours, dit Czermak, n’est pas la mise en jeu d’un moi organisé autour d’identifications contradictoires : c’est un imaginaire sans moi. Bouchon à la dérive ». Et Lacan dira à son propos qu’elle « n’a pas la moindre idée du corps qu’elle a à mettre dans cette robe. Il n’y a personne qui s’y glisse pour habiter le vêtement. Elle est ce torchon. Elle illustre ce que j’appelle le semblant. Elle n’a de rapports existants qu’avec des vêtements. On peut appeler ça une paraphrénie et pourquoi pas l’épingler du terme d’imaginative. […] C’est pour ça que je parle de maladie mentale. La paraphrénie, c’est la maladie mentale dans son excellence. On a distingué des variétés. C’est comme le symbolique, l’imaginaire, le réel, c’est la maladie mentale par excellence. C’est la maladie d’avoir une mentalité. Ce n’est pas une sérieuse maladie mentale repérable, caractérisée. Ce n’est pas une de ces formes qui se retrouvent. Elle va faire nombre de ces fous normaux qui constituent notre ambiance. Actuellement il peut encore tout arriver : qu’elle se cristallise dans une maladie mentale bien caractéristique. Elle peut encore trouver une place »12.
Lacan évoque le terme de mentalité, lors d’une séance du Séminaire Le sinthome. Il évoque le parlêtre (soit l’organisme affecté par le langage et la parole) et il dit qu’il « a de la mentalité, c’est-à-dire de l’amour propre. C’est le principe de l’imagination. Il adore son corps. Il l’adore parce qu’il croit qu’il l’a. En réalité, il ne l’a pas. Mais son corps est sa seule consistance, mentale bien entendu. »13 Donc, pour le parlêtre avoir de l’amour propre, le narcissisme, ce serait d’adorer son corps. Adorer son corps parce qu’il croit qu’il l’a. Autrement dit, qu’il s’y identifie et qu’il en a usage de jouissance. La maladie de la mentalité serait donc liée à ce défaut d’amour propre, à ce non-investissement du corps, qui livrerait alors le sujet à la seule dérive du signifiant et de ses effets. Chez la patiente que j’ai évoquée, le corps n’est pas investi mais rien ne semble faire suppléance comme chez Joyce. Elle semble plutôt soumise à une sorte de dérive, de diffluence, à ce que Czermark appel « un imaginaire sans moi »14. On pourrait dire sans escabeau, soumise au gré de ce qui se présente et surtout au gré de « cette pure mentalité » plus ou moins à la merci du petit autre, de celui ou celle qui passe devant elle. Ce qui fait penser au « comme-si » évoqué par Lacan, et repris à Hélène Deutsch, dans le Séminaire sur les psychoses : « un certain comme si qui semble marquer les premières étapes du développement de ceux qui, à un moment quelconque, choiront dans la psychose. Ils n’entrent jamais dans le jeu des signifiants, sinon par une sorte d’imitation extérieure. »15 C’est-à-dire, des personnes qui vont être dans l’hyper conformité, un copiage orthopédique et compensateur qui peut, d’ailleurs pour certains, être très efficace.
Il me semble que ce qui est évoqué pour cette patiente, cet aspect de « bouchon à la dérive » et de ce non-investissement du corps, se retrouve avec une intensité variable chez un certain nombre de cas d’enfants plus ou moins désarrimés de la temporalité, sans éléments de roman familial, chez lesquels on n’entend pas de référence à la figure du père ou de la mère, avec une certaine diffluence de la pensée et du discours, et chez lesquels il n’est pas rare de noter un rapport particulier au corps et des problèmes de repérage spatio-temporel. Ce sont d’ailleurs des enfants chez qui parfois les jeux vidéo, certains dessins animés avec des héros superpuissants, occupent la place très importante d’un imaginaire qui les envahit tout le temps.
Conclusion
Je conclus donc sur l’hypothèse que cette question du rapport au corps, du possible non-investissement du corps propre, se manifestant de manière très variée (que ce soit les analgésies, les troubles spatio-temporels, les difficultés à situer le dessus et le dessous, le devant et le derrière, des difficultés psychomotrices, etc.) vient éclairer un certain nombre de cas qui nous posent un problème de diagnostic : psychoses pas encore déclenchées, ou pré-psychose, (ceux qui sont aussi appelés états limites, ou borderline, etc.) et que nous rencontrons peut-être de plus en plus.
Eclairer donc sur le diagnostic et commencer à éclairer sur ce qui peut opérer pour certains dans le travail de psychomotricité, soit, me semble-t-il, la rencontre avec cet espace de la salle de psychomotricité et le psychomotricien. Psychomotricien qui prête sa présence et notamment son corps à la mise en jeux figurée et réelle du corps du sujet en s’orientant de ses inventions et en y supposant une logique, et ce faisant, lui permettant peut-être alors « d’investir son corps ».
Email de l’auteur : fboisdon@bbox.fr
1 CZERMAK M., Passions de l’objet, études psychanalytiques des psychoses, Paris, Joseph Clims, 1986, p. 205.
2 LACAN J., De nos Antécédents, in Ecrits, Paris, Seuil, 1966, p. 71.
3 LACAN J., Le Séminaire, Livre XXIII, Le sinthome, Paris, Seuil, 2005, p. 122, dans sa leçon du 16 mars 1976.
4 LACAN J., Conférences et entretiens dans des universités nord-américaines, Scilicet, 1975, 6/7, pp. 42-45.
5 LACAN J., Joyce le Symptôme, in Autres écrits, Paris, Seuil, 2001, p. 567.
6 Ibid. p. 566.
7 Ibid. p. 566.
8 SOLER C., Le corps parlant, in Cahier de Praxis, 2008, 6, p. 14.
9 LACAN J., Le Séminaire, Livre XXIII, Le sinthome, op. cit., p. 150.
10 LACAN J., Le Séminaire, Livre XXIII, Le sinthome, op. cit., p.150.
11 Mlle Brigitte B qu’il évoque dans son livre Passion de l’objet, op. cit., p. 179. E. Porge y fait également allusion dans son livre Jacques Lacan, un psychanalyste, Toulouse, érès, 2000, p. 37, et se demande d’ailleurs si ce cas n’a pas éclairé Lacan dans son séminaire sur Joyce puisque la présentation a lieu avant la séance où il amène cette question distinctive du rapport au corps propres (le 11 mai 76).
12 Ibid. p. 38.
13 LACAN J., Le Séminaire, Livre XXIII, Le sinthome, op. cit., p. 66.
14 CZERMAK M., Passions de l’objet, op. cit., p. 185.
15 LACAN J., Le Séminaire, Livre III, Les psychoses, Paris, Seuil, 2005, p. 285.