Ce texte a été prononcé dans le cadre du séminaire collectif de psychanalyse « À quoi tu joues ? » organisé par le Pôle 9 Ouest.
Cette année nous posons la question « À quoi tu joues ? », nous avons pu entendre comment à cette question la réponse s’est articulée à l’endroit du jeu chez l’enfant, de l’enjeu, du hors jeu, du semblant, du risque, mais aussi au niveau de la jouissance avec un « À quoi jou(e)is tu ? » que notre collègue Rossella Tritto a emmené nouant alors la dimension de la jouissance à celle du fantasme. Dans son séminaire « Hystérie et sexuation[1] », David Bernard pose cette année la question à Dora « à quoi joue t-elle ? ».
Au fond, cette question nous pourrions chacun nous la poser. Mais « à quoi on joue ? ». Et plus encore, à quoi joue t-on à l’endroit de cette place à laquelle on se met, que l’on se dise clinicien ou analyste ? Cette question s’est posée à moi et je vais tenter d’en transmettre quelque chose ce soir.
Du joueur idéal…
« Ainsi, il avait déplacé un pion de l’échiquier et fait surgir en tâtonnant une chose qu’il avait pressentie. Mais, après tout, en venant le voir je l’avais accepté comme meneur de ce jeu[2]. » C’est ainsi que Jean-Guy Godin évoque un moment de son analyse avec Jacques Lacan dans son ouvrage Jacques Lacan, 5 rue de Lille[3]. Interpellée par ces mots « meneur de ce jeu », j’ai souhaité m’arrêter sur cette question.
De quel jeu l’analyste se trouve-t-il être le meneur ? Et devrait-il l’être, ce fameux meneur ?
Je fus surprise de constater que le lien entre la cure analytique et le jeu avait déjà été mis en évidence par Freud lorsqu’il compare la cure au jeu d’échec : « Celui qui tente d’apprendre des livres le noble jeu des échecs ne tarde pas à découvrir que, seules, les manœuvres du début et de la fin permettent de donner de ce jeu une description schématique complète […] les règles auxquelles reste soumise l’application pratique du traitement analytique comportent les mêmes restrictions[4] ».
Il y aurait une importance particulière à accorder à ces premières séances qui conduiront vers une analyse, ou pas. Qu’en est-il alors du jeu de l’analyste ?
Et pour filer la métaphore, a-t-il des cartes à jouer dès le début de la partie ?
En identifiant le patient à un joueur idéal[5] Jacques Lacan introduit déjà là le champ sémantique propre au jeu. Ce joueur idéal que serait l’analysant ferait d’emblée porter à l’analyste ses fantasmes, lui supputerait des intentions dans ce face à face où l’analyste peut devenir l’adversaire de l’analysant. Celui-ci pourra alors calculer ses coups, essayer de le faire parler, obtenir une réponse à sa demande. C’est alors que peuvent surgir des questions – Que pouvez-vous pour moi ? Qu’allez-vous faire ? – où l’analyste aurait à se déclarer. A cet égard, si on peut entrevoir une stratégie côté analysant qu’elle soit hystérique ou obsessionnelle. Quelle serait la stratégie de l’analyste ?
C’est cette stratégie que Lacan évoque dans la « Direction de la cure et les principes de son pouvoir ». D’abord pour faire la critique de l’analyste qui se fait le miroir de ce que présente le patient, cet analyste décrit « visage clos » et « bouche cousue » se présentant comme « surface unie », sans aspérité, censé renvoyer à l’analysant sa propre image[6]. Il semble intéressant de revenir en arrière quand dans son « Conseils aux médecins dans le traitement analytique », Sigmund Freud indique que « le médecin doit être opaque pour l’analysé et, telle la surface d’un miroir, ne rien montrer d’autre que ce qui lui est montré[7] ».
Si l’analyste a à s’inspirer de la théorie des jeux, il n’a pas à se positionner comme adversaire. Ce qui peut être délicat lorsque le patient ramène justement sur un rapport imaginaire. Je pense à une phrase qui peut souvent s’entendre : « vous voyez ce que je veux dire ». Au fond l’analyste devrait-il être celui qui a un coup d’avance ? Et ainsi qu’il ne soit jamais là où on l’attend en essayant d’esquiver les pièges imaginaires du face à face ?
Lacan convoque une métaphore pour définir cette position de l’analyste : le jeu de bridge, un jeu à quatre.
Le bridge est un jeu de cartes qui se joue à deux contre deux. Le joueur a son partenaire en face. Les deux adversaires eux, sont à gauche et à droite.
L’enjeu de la partie est de réussir à accomplir le nombre de plis annoncé par un joueur dans un premier tour de mise aux enchères, avant même de jouer. Celui qui a annoncé qu’il fera le plus de plis, au vu de ses cartes et de sa supposition du jeu de son partenaire, est appelé le déclarant. Ayant la main, il annonce la couleur du contrat qu’il veut effectuer dans un premier tour de jeu. Son partenaire en face devient le mort, il doit étaler d’emblée son jeu sur la table, aux yeux de tous, ce qui influe énormément sur les tactiques à adopter. L’adversaire du déclarant à sa gauche pose la première carte. Puis c’est le tour du mort, qui en tant que mort ne touche pas à son jeu, c’est le déclarant qui appelle dans son jeu la meilleure carte à jouer, le mort la joue sans intervenir. Vient le tour de l’adversaire de droite, et enfin du déclarant. On voit qui remporte la mise.
En quoi cette métaphore du jeu de bridge permettrait de situer l’action de l’analyste ?
Nous pouvons déduire qu’à partir de ce que décrit Lacan, ce premier tour de table où chacun annonce les enchères serait assimilable aux entretiens préliminaires, moment où chacun énonce ce qu’il a dans son jeu. D’un côté, le patient nomme ce pour quoi il est là, ce dont il souffre et ce qu’il en attend, mais de l’autre côté l’analyste aussi donne sa position et les règles du jeu analytique.
Au bridge, le dernier qui parle est celui qui a fait l’annonce la plus haute. Il doit alors effectuer le contrat annoncé. A suivre la métaphore, le dit contractant serait alors l’analyste, car c’est celui qui dirige la cure, parlant en dernier il décide si la cure peut être entreprise. Freud évoque même un « pacte conclu[8] » constituant toute la situation analytique. Ainsi cela nous précise qu’à cet endroit c’est l’analyste qui mène le jeu, à savoir remplir le contrat et non l’inverse.
Dans la suite de la métaphore du bridge Lacan écrit : « […] l’analyste s’adjoint-il l’aide de ce qu’on appelle à ce jeu le mort, mais c’est pour faire surgir le quatrième qui de l’analysé va être ici le partenaire, et dont l’analyste va par ses coups s’efforcer de lui faire deviner la main[9] ».
L’analyste n’est pas le partenaire en miroir du sujet, mais un adversaire qui a le fameux mort pour partenaire. Il tente en choisissant des cartes, des signifiants particuliers dans le jeu du mort, de faire jouer l’analysant en essayant de deviner ce qu’il a dans sa main. Dès lors, dans sa tactique l’analyste ne fait pas apparaître des signifiants de nulle part, mais extrait ceux issus d’un jeu déjà sur la table, issu de l’inconscient du sujet et non de ses propres signifiants.
Ainsi ce jeu du mort étalé au regard de tous et partenaire de l’analyste serait le propre jeu du patient, ce qu’il découvre. Tout l’enjeu réside dans la manière dont l’analyste utilisera ces cartes afin de pouvoir faire surgir chez l’analysant le jeu qu’il garde par devers soi.
Jouer avec le jeu du mort suppose sans doute de faire une place à la parole du patient, qu’il dise ou qu’il taise. Comme partenaire de l’analyste, ce jeu veillerait à ne pas intervenir comme partenaire ou semblable de l’analysant en « se renvoyant la balle ».
Dès lors, l’analyste conduit la cure avec le jeu annoncé par le patient. Cette indication semble très importante en tant qu’à se laisser mener par ses propres signifiants, son propre jeu/je, l’analyste risque rapidement de « se rabattre sur son Moi et sur la réalité dont il connaît un bout. Mais alors le voilà à je et à moi avec son patient[10] ». Et « comment faire s’ils sont à couteaux tirés[11] ? »
Pour illustrer ce passage de la « Direction de la cure », je prélèverai une première séance avec un patient issu de la littérature. Précisément, moment à « couteaux tirés » comme l’indique Lacan où l’analyste répond à partir de son moi et non en jouant avec le jeu du mort. La patiente s’adresse à un psychanalyste ne sachant pas quelle direction prendre dans sa vie et surtout dans sa vie affective. Cette femme énonce la demande manifeste de savoir quelle voie prendre, que choisir. En fin de séance au moment où l’argent vient sur la table, celle-ci énonce qu’elle sait qu’une analyse ça coûte « très cher » citant alors certains détracteurs de la psychanalyse. Agacé, l’analyste lui demande un prix assez dérisoire. Erreur, justement à cet endroit où le praticien est venu répondre à ces détracteurs et non à cette patiente qui elle indiquait d’emblée que ça allait lui coûter cher. La poursuite des séances ne cessera ensuite de se jouer sur un rapport imaginaire, tendu, dont il fût, semble-t-il, difficile de s’extraire. Alors, c’est une question qui se pose : à partir de l’instant où ça rate avec un patient, est-ce rattrapable ?
« Le paradoxe de la partie de bridge analytique, c’est cette abnégation qui fait que, contrairement à ce qui se passe dans une partie de bridge normale, l’analyste doit aider le sujet à trouver ce qu’il y a dans le jeu de son partenaire. Et pour mener ce jeu de qui perd gagne au bridge, l’analyste, lui, n’a pas, ne doit pas avoir en principe à se compliquer la vie avec un partenaire. Et c’est pour cela qu’il est dit que le i(a) de l’analyste doit se comporter comme un mort. Cela veut dire que l’analyste doit toujours savoir ce qu’il y a là dans la donne[12]. » Ce passage du Séminaire Le transfert insère sans doute la dimension de la cure de l’analyste, ce i(a) de l’analyste, à savoir que le moi idéal aurait, à lire Lacan, à se comporter comme un mort. A la lumière de l’exemple de cette patiente, il apparaît justement que d’avoir répondu à partir de son propre jeu, du côté de la défense peut être d’une certaine image, l’analyste se trouve alors joué.
Au fond que l’analyste sache là ce qu’il y a dans la donne, n’est-ce pas qu’il est tiré au clair l’inconscient dont il est sujet[13] afin que ce « qui nous est resté en travers du gosier, nous l’ayons quelque peu repéré pour qu’il ne vienne pas trop se mettre en travers de notre oreille[14] » et aussi de notre bouche.
Cet exemple fait surgir la dimension imaginaire et ses pièges dans lesquels, l’analyste, le clinicien, peut être attrapé. « Dans cette partie qu’est l’analyse qui n’est sûrement pas analysable uniquement en termes d’une partie à deux – l’analyste joue avec un mort et là, nous retrouvons ce trait de l’exigence commune qu’il doit y avoir quelque chose de « capable » de jouer le mort dans ce petit autre qui est en lui[15]. » Du rapport du face à face entre joueur idéal et adversaire, la capacité de jouer avec le jeu du mort, à savoir celui du patient, n’est-il pas une façon de sortir de la relation purement imaginaire ?
… à l’idéalisation du mort
Il est assez répandu de lire ou d’entendre de la part de certains analystes que le psychanalyste devrait faire le mort, à savoir ne rien faire, laisser dormir le patient, se taire, ne rien manifester, visage clos et bouche cousue. C’est le stéréotype même dans l’imaginaire populaire. Mais jouer avec le jeu du mort comme évoqué précédemment n’est pas faire le mort. Grâce à l’article de Jean-Jacques Gorog[16], j’ai pu retrouver une rectification que Lacan opère à cet endroit auprès d’un analyste, lors d’un congrès de l’Ecole Freudienne en 1971.
Durant son exposé reprenant les travaux de Freud et de Lacan, Pierre Delaunay situe à plusieurs reprises la position de l’analyste en ces termes : « C’est le désir de l’analyste d’occuper cette place du mort. […] Et c’est en occupant la place du mort qu’il se croit immortel comme le désir[17] » ; « L’analyste joue le mort pour être joueur avant d’être joué[18] ». L’intervention se poursuit lorsque patatras, Pierre Delaunay fait un lapsus qui n’aura pas échappé à l’oreille de Lacan qui, à partir de cette formation de l’inconscient, lui répondra.
Dans le texte écrit le lapsus a été corrigé. C’est à partir de la réponse de Lacan que j’ai pu le découvrir. Le voici : « C’est pourquoi, sans doute tout analyste met il en acte la devise freudienne « Si vis mortem, para mortem »[19] ». A l’origine la devise latine se trouve être « Si vis vitam, para mortem » à savoir, « Si tu veux pouvoir supporter la vie, soit prêt à accepter la mort ». Dans son lapsus, Pierre Delaunay a remplacé vitam par mortem.
La réponse de Lacan permet l’ouverture à plusieurs questions concernant la pratique de l’analyste. Je le cite : « Au moment de dire « si vis vitam », ce que vous aviez fort bien forgé, vous avez dit « si vis mortem ». Bien sûr, c’est un simulacre un peu facile, mais je crois que de mettre comme ça, l’accent sur le lapsus d’un orateur, justement, ce n’est pas un jeu, ça touche à quelque chose de très profond. Ce que ça désigne, ce « si vis mortem », c’est quelque chose d’assez repérable et que je crois avoir, en un certain point des choses que j’ai écrites, désigné. Ça n’a rien à faire avec la pulsion de mort ; on est dans une telle confusion chaque fois qu’on approche même de ce terme de la mort qu’il faut que je dise que ça n’a aucun rapport, ce que je veux dire, avec la pulsion de mort. Vis, c’est un désir. Et un désir, comme nous le savons, pas forcément réalisé, loin de là. Je crois que malgré vous, là, avec votre « si vis mortem », ce que vous désignez, c’est l’obsessionnel ; il voudrait bien être aussi intact que l’est imaginairement un mort. Cette position hors du jeu, que j’ai comparée à celle de je ne sais quel bouffon impérial dans la loge majeure du cirque, c’est un des reliefs, c’est un des ressorts de la position de l’obsessionnel, et je crois, si j’ai bien entendu, que si vous mettez l’accent sur la position de l’analyste comme étant celle du mort, c’est là quelque chose qui doit vous mettre en garde vous-même, n’est-ce pas ; c’est un des dangers bien connus, il y a longtemps que j’y ai mis l’accent : le versant d’obsessionnalisation qui s’offre à la pratique analytique. Je dois dire que cette référence au mort me paraît scabreuse ; même quand j’ai évoqué la partie de bridge, je n’ai pas mis l’analyste à la place du mort. Il joue avec le jeu du mort ; ce n’est pas pareil[20] ».
Avec cette rectification, Lacan fait la distinction entre ces deux choses : jouer avec le jeu du mort et jouer le mort. Jouer le mort ne serait-ce pas ce qui pousserait l’analyse précisément dans ce versant d’obsessionnalisation ?
Cela peut inviter à repenser ce qui, dans la pratique, serait de ce registre. Concernant le temps des séances par exemple, la critique a pu s’adresser à ceux qui se cachaient derrière l’heure de la montre pour déterminer le moment de la fin, réglée comme une horloge. Mais après tout, la coupure à tout va, les séances ultra courtes et leur réitération sans trop savoir pourquoi on le fait, ne serait-ce pas là également rigidification d’une pratique dite analytique et de surcroît lacanienne ?
À ce propos, je transmettrai les paroles d’une auteure témoignant de ses séances. Elle indiquait avoir été reçue par un premier thérapeute toutes les semaines à heure fixe et durant une heure. Cette femme décrit précisément combien le temps défini par l’horloge n’était pas le problème. Ce qui la dérangeait était que ce soit pour tout le monde pareil, comme si ce n’était pas sa parole qui était prise en compte mais la durée immuable de la séance.
De manière enseignante cette femme rapporte combien ce n’est pas tant du côté de la durée plus ou moins longue que cela comptait, mais de la manière dont cette cure ne semblait pas à la mesure de ce qu’elle venait dire, mais à la mesure du temps. Aussi bien le temps derrière lequel s’abritait le psy aurait-il pu être très long ou extrêmement court, dans tous les cas, avec cette logique du « pour tous », il évacuait la dimension particulière et singulière de sa parole, à elle, sans variantes. « Dans la psychanalyse, on ne peut pas se contenter du dire et du faire, ou même du dire qui fait, encore faut il dire ce que l’on fait[21] ».
Finalement, y aurait-il un risque à ne pas savoir à quoi on joue et quel jeu on mène dans la pratique ? Un risque de glisser vers ce versant obsessionnalisant.
Dans la lettre aux italiens, Lacan joue de l’équivoque « S’autoriser n’est pas s’auto-ri(tuali)ser[22] ». Equivoque dont il ressort combien l’auto-ritualisation vient faire écran à l’acte. Ainsi de structure, au point même de l’engagement de son désir, l’obsessionnel s’en remettra à l’Autre et combien, à s’autoriser de l’Autre, cela lui permettra de ne rien engager. Marc Strauss souligne qu’« on aime le père pour s’autoriser de lui, ce qui est tout le contraire de s’autoriser soi même. Cette façon de s’assurer de l’Autre, comme s’exprime Lacan, c’est une assurance pour le sommeil, une façon de laisser la charge de la cause à l’Autre[23] ». Ainsi, ce faire le mort ne serait-ce pas là une façon de ne rien engager du côté de l’acte ? A cet endroit nous pourrions réfléchir en quoi l’inconscient de l’analyste peut devenir un adversaire redoutable. La ritualisation de son acte et de sa réponse donnerait de lui une figure du mauvais joueur. Ne dit-on pas d’ailleurs que ce dernier est celui qui n’aime pas perdre ?
Une des conséquences logique du bridge analytique s’entend dans la variété des réponses, puisque le jeu de l’analyste varie en fonction de celui du patient tirant dans les cartes du jeu du mort et non pas à partir de son moi. Avec son témoignage Jean-Guy Godin, analysant de Lacan dont je parlais plus haut, en transmet quelque chose : « J’avais interrogé plusieurs fois diverses personnes de sa clientèle et de mes relations, et prie soin de poser les mêmes questions. On m’avait fait des réponses identiques à peu près sur l’adresse – le numéro 5 –, la topographie des lieux et sur ce qui – disait-on – m’attendait lors d’une première rencontre avec lui. Ici les réponses variaient[24]. »
[1] Séminaire dispensé par David Bernard à l’université Rennes 2 sur l’année 2021/2022.
[2] GODIN J.-G., Jacques Lacan, 5 Rue de Lille, Paris, Seuil, 1990, p.17.
[3] Je remercie mon amie Laura Pieragnolo pour la découverte de cet ouvrage
[4] FREUD S., La technique psychanalytique, Paris, Presses universitaires de France, 3e éd., 2013, p.80.
[5] LACAN J., « La direction de la cure et les principes de son pouvoir », dans Ecrits, Paris, Seuil, 1966, p.589.
[6] A l’époque Lacan s’adresse aux analystes de l’IPA, analystes post-freudiens.
[7] FREUD S., « Conseils aux médecins dans le traitement psychanalytique », dans La technique psychanalytique, op. cit., p.78.
[8] FREUD S., « De la technique psychanalytique » dans Abrégé de psychanalyse, Paris, Presses universitaires de France, 10e éd., 1985, p.41.
[9] LACAN J., « La direction de la cure et les principes de son pouvoir », dans Ecrits, op. cit., p.589.
[10] Ibid., p.591.
[11] Ibid.
[12] LACAN J., Le Séminaire, Livre VIII, Le transfert, version staferla, séance du 8 mars 1961.
[13] LACAN J., Télévision, Paris, Seuil, 1974, p.67.
[14] DELAUNAY P., « Le moment spéculaire dans la cure, moment de rupture », dans Lettres de l’école freudienne, n°9, Décembre 1972, p.466.
[15] LACAN J., Le Séminaire, Livre VIII, Le transfert, version staferla, séance du 8 mars 1961.
[16] GOROG J-J., « Le bridge analytique et le maniement du transfert », dans Mensuel, n°130, Février 2019, p.14.
[17] DELAUNAY P., « Le moment spéculaire dans la cure, moment de rupture », op. cit., p.466.
[18] Ibid., p.467.
[19] Ibid.
[20] Ibid., p.472.
[21] SOLER C., Le transfert, de l’amour au sexe, Paris, Editions Nouvelles du Champ lacanien, 2020, p.11.
[22] LACAN J., « Note italienne », dans Autres écrits, Paris, Seuil, 2001, p.308.
[23] STRAUSS M., « Lacan et la psychanalyse », dans Connaissez vous Lacan, Paris, Seuil, coll. « Champ Freudien », 1992, p.147.
[24] GODIN J.-G., Jacques Lacan, 5 Rue de Lille, op. cit., p.9.