Texte prononcé dans le cadre du Séminaire collectif « Ce qui fait l’homme », le 25 avril 2019, à Rennes.
L’énonciation de Lacan nous transporte, parfois nous perd, dans des enchevêtrements de pliures de significations, nous laissant suspendus à la complexité de sa forme et son effet de déploiement infini. L’infini du déploiement. Voilà bien l’effet produit lorsque l’on se prête au jeu de déconstruction de la trame signifiante lacanienne. Au premier fil tiré, nous viennent des kilomètres de questionnements sur le sens, que Lacan rassemble de son côté en quelques formules. Tirant le fil de l’homme, voici la bobine qui s’ouvrit à moi et dont je choisis ce soir de vous livrer une tentative de détricotage. Il s’agit d’un passage du texte L’Etourdit, celui pour lequel Lacan qualifie l’homme « d’hommosexué » :
« Reste la carrière toujours ouverte à l’équivoque du signifiant : – l’Ἕτερος [l’hétéros], de se décliner en l’Ἕτερα [l’hétéra] : s’éthérise, voire s’hétaïrise. L’appui du deux à faire d’eux – que semble nous tendre ce « pas tout » – fait illusion, mais la répétition qui est en somme le transfini, montre qu’il s’agit d’un inaccessible, à partir de quoi, l’énumérable en étant sûr, la réduction le devient aussi. C’est ici que s’emble, je veux dire : s’emblave, le semblable dont moi seul ai tenté de dénouer l’équivoque, de l’avoir fouillée de l’hommosexué, soit de ce qu’on appelait jusqu’ici « l’homme » en abrégé, qui est le prototype du semblable – cf. mon stade du miroir. C’est l’Ἕτερος [l’hétéros], remarquons-le, qui – à s’y embler de discord – érige l’homme dans son statut qui est celui de l’hommosexuel. Non de mon office, je le souligne : de celui de Freud qui cet appendice le lui rend, et en toutes lettres[1] ».
A la lecture de ce texte je fus arrêtée. Longtemps. Non par le signifiant, « l’étourdit » en ce qu’il se répétait comme nom, ou plutôt comme titre, d’une pièce de Molière, une pièce mettant en scène les ratages d’un homme vis-à-vis d’une femme, une pièce donc tout à fait à propos. Mais arrêtée, je le fus surtout par l’écriture qui de Molière à Lacan vit L’Etourdit se parer d’un « t », lorsque dans ce passage choisit, l’« hommosexuel » se parait qu’en à lui de deux « m ».
L’étourdit vêtu d’un « t » fait apparaître, le dit et ses tours, ces mille et un tours du dire, pour lesquels à se laisser prendre par les possibles jeux du dit et de sa signification, le lecteur finit par s’étourdir. À son propos Alain Rey, renvoie l’origine du mot « étourdit » en 1086, lorsqu’un certain Ricard Estordit offrit son nom à ceux qui, à sa suite, se trouveraient « engourdis du cerveau par commotion, ivresse ou vertige[2] ». Il y a dans l’écriture de Lacan ce rapport à l’équivoque qui par le vertige qu’elle engage nous engourdi.e.s, puis se dégourdissant nous laisse à l’étonnement. L’étonnement du sens, à n’y rien comprendre, avant de se raccrocher à ce que Lacan aura voulu faire entendre de la langue et de la façon dont elle se marque dans l’inconscient. Et voilà que c’est justement à entendre l’équivoque du signifiant qu’il nous invite au commencement de ce passage. L’équivoque du signifiant pour laquelle il précise que la carrière reste toujours ouverte, voilant ici d’une métaphore, ce qui du terrain clôturé, nécessite de ne pas se laisser enfermer dans le seul enclos du dit et de l’entendu, mais à s’ouvrir sur ce qui s’écrit et ce qui ne s’écrit pas.
Un reste se forme donc par l’ouverture sur l’équivoque qui de l’Ἕτερος [l’hétéros], se décline en l’Ἕτερα [l’hétéra]. Notons que si Lacan en appel à l’Hétéros, c’est pour poser la condition de la fin de l’analyse, une fin de cure qui s’ouvre sur un signifiant Autre, sur une nouveauté pour le sujet. Ce signifiant Autre, le signifiant du manque dans l’Autre, tente d’articuler la part féminine de la jouissance, dans un au-delà de la logique phallique. Sauf que le sujet y rencontre un manque, il reste heurté à l’impossible, puisque cet Autre du langage n’existe pas. Quand l’Autre de la jouissance, celui de l’Hétéros, ex-siste. Ex-siste en ce qu’il se situe au dehors de l’en-clos phallique, pour suivre la métaphore de la carrière. Avec la jouissance de l’Hétéros se produit un trou dans la structure logique, un défaut de signifiant. Cette Autre jouissance, issue du pastout, c’est l’Autre comme réel, comme impossible en tant qu’il ne cesse pas de ne pas s’écrire. Le langage ne la saisit pas. Elle y tient bien sa place, mais hors, c’est en cela qu’elle ex-siste. C’est donc cette ouverture qui la fait ex-sister.
Ce que Lacan laisse alors entendre dans cet énoncé de l’Hétéros qui se décline en l’Hétéra, est que de l’Hétéros à l’Hétéra, le langage ne suffit pas à pouvoir cerner le réel de la jouissance féminine. Le langage est en reste. Repérons d’ailleurs le choix du signifiant « décliner », qui se situe tout autant du côté de la déclinaison lexicale que du refus d’une offre, ou de la déchéance. Un signifiant déchu, voilà ce sur quoi en reste la langue pour dire l’Autre jouissance. De sorte que pour Lacan le signifiant « s’éthérise », et de l’éther qui anesthésie, à l’épure d’où émane le verbe éthériser, se jouent pour Lacan les tours du dit. La jouissance Autre se dérobe au signifiant, elle ne peut se dire. Raison pour laquelle elle s’hétaïrise. Jouant une nouvelle fois de l’équivoque, Lacan souligne que ce qui ne peut se dire de Ła femme passe ainsi dans l’innommable, filant droit vers la diffamation de l’hétaïre. Il nous rappelle qu’en Grèce antique, les hétaïres n’étaient autres que des prostituées. Plus tardivement ce signifiant s’utiliserait pour qualifier une femme vénale. Soit, Lacan coud son texte des manquements de la langue à pouvoir dire l’Hétéros. Seulement ces propos une nouvelle fois font pour moi point de butée, puisqu’à vouloir traiter de l’homme, voici que le sursaut de réel du pastout trouve encore à émerger.
Pourquoi en effet en revient-on toujours au Pastout lorsqu’il s’agit de traiter de l’homme ? Remarquons à la suite de Colette Soler, « que depuis Freud on ne demande pas « que veut l’homme ? », on demande seulement « que veut la femme ? » [3] ». Soler d’y répondre que depuis Freud la réponse se trouve offerte par ce qui détermine le désir de l’homme via le complexe de castration. Ainsi, ce que veut l’homme c’est « un objet complémentaire de sa castration » Chaque homme ne se situe que comme l’un entre les autres, et en cela comme tous les autres, veut un objet qui vienne en réponse à sa castration, selon sa prise au fantasme et aux signifiants. C’est ici que survient le Pastout, puisqu’à cette place d’objet complémentaire, une femme peut être prête à se loger, pourvu qu’elle y trouve l’amour.
Seulement ce que les tours des dires de Lacan révèlent, à poursuivre son énoncé, est l’illusion offerte par la dite complémentarité. « L’appui du deux à faire d’eux – que semble nous tendre ce « pas tout » – fait illusion » poursuit-il. En quête d’un objet complémentaire à sa castration, un homme peut s’appuyer sur le deux que lui confère une femme. Là, la formule de Lacan laisse apparaître non seulement le duo du couple à deux, mais il semble qu’il fasse aussi entendre le Deux propre à l’ex-sistence d’une femme. Une femme ex-siste en effet du fait de sa soumission non pas à l’Un, mais au Deux qu’impose le sexe comme réel, celui qui engage le dédoublement de sa jouissance, et la pluralité des femmes. L’illusion ici dévoilée par Lacan recouvre le non-rapport, et l’impossibilité du deux qu’il recèle.
Du Pastout, les femmes n’en sont pas dupes, seulement elles ont besoin de l’amour pour aborder la jouissance Autre, le seul dupe reste l’homme, car en tant qu’homme, Lacan indique qu’il est « exposé là sous le vent de la castration. » A la différence d’une femme, qui elle « est certes dans le même vent, – elle le porte même : être dans le vent, c’est ça –, mais ce vent ne lui fait ni chaud ni froid, pour la raison que la jouissance, c’est très peu pour elle, puisque la vérité, c’est qu’elle la laisse au semblant[4] ». Du semblant une femme peut d’ailleurs s’habiller, Lacan laisse ici entendre que la robe « dans le vent » n’est que monstration. Toutefois, une femme n’est pas dupe de l’effet produit par le semblant que lui procure une robe, puisqu’elle ne se prête pas toute à la jouissance phallique. « Ce que semble nous tendre ce pas tout fait illusion ». Ce semblant un homme y tend pourtant, tout tenté qu’il est par l’illusoire complémentarité phallique. Notons ici l’usage fait par Lacan : à la fois du « nous tendre » qui implique que dans sa formule, il se range côté homme ; de même que l’usage qu’il fait de « tendre », qui outre qu’il engage un homme vers « ce pas tout », exprime le fait d’être ou de mettre en érection, soulignant ainsi la toute puissance du phallus s’agissant de la jouissance côté homme.
Poursuivant son cheminement, Lacan entrevoit alors l’effet de répétition qu’un tel impossible engage : « la répétition qui est en somme le transfini, montre qu’il s’agit d’un inaccessible » La répétition nous pouvons la penser comme effets de ratages inhérents au réel du non-rapport. A savoir une tentative d’entrer en rapport, qui ne cesse de ne pas s’écrire, mais qui n’a pourtant de cesse d’agiter et de faire tendre les hommes vers les femmes. Seulement Lacan pousse plus loin la question de ce qui rate, puisque dans la conception qu’il fait de l’amour, ce qui fait ratage a également à voir avec ce que chacun cherche dans la rencontre. Le conte de la perruche figure l’amour en tant qu’il relève du narcissisme. Ce que le sujet cherche n’est qu’à s’aimer dans l’image de complétude que lui renvoie l’autre. L’illusion de l’Un se fonde sur l’illusion narcissique de l’amour.
De fait, la répétition du même qui incombe au réel du non rapport Lacan indique qu’elle ordonne un « transfini ». Autrement dit, le réel engage une série qui ne se boucle pas du faite de l’insoumission des femmes à la seule loi phallique. A défaut, il n’y a donc pas d’ensemble clos qui permettrait de dire La femme, « il s’agit d’un inaccessible » écrit Lacan. Un « inaccessible, à partir de quoi, l’énumérable en étant sûr, la réduction le devient aussi ». Ce qu’il avance sous cette formule, il me semble, signifie que pour le savoir inconscient, une femme ne peut être que de l’Un-en-moins[5], si on suppose que le moins est l’exception. Sous la formule de la réduction signifie qu’à défaut de clôture d’un ensemble des femmes, celles-ci ne peuvent être comptées qu’au une par une ; de même qu’une femme sera toujours prise sous le sceau de l’exception, non au sens de l’exception, qui ferait l’Un-en-plus, mais au sens de l’Hétéros, soit de l’Autre absolu, radicalement hétérogène à l’Un. Jouir d’une femme s’avère donc voué à l’ « inaccessible », puisqu’il ne pourra s’agir que de jouir d’une femme comme objet phallique, tel que le montre la proposition d’un homme à Marylin Monroe :
« Je vais vous offrir une garde-robe complète, fourrure et tout. Je paye le loyer dans votre joli appartement et vous donne également de quoi vivre. Vous n’aurez même pas à coucher avec moi. Tout ce que je demande, c’est vous sortir dans des bars ou des soirées où vous vous conduisez comme si vous étiez ma petite amie. Et je prendrai congé de vous devant votre porte le soir sans jamais vous demander la permission d’entrer. Notre liaison sera simplement pour la galerie »[6]
Ce qu’il vise est la jouissance de Marylin comme phallus, pour ce qu’elle pourrait lui apporter de semblant.
Cela nous amène à la suite de notre texte. « C’est ici que s’emble, je veux dire : s’emblave, le semblable dont moi seul ai tenté de dénouer l’équivoque, de l’avoir fouillée de l’hommosexué, soit de ce qu’on appelait jusqu’ici « l’homme » en abrégé, qui est le prototype du semblable – cf. mon stade du miroir. » Ce point je le lis avec ce que postule Lacan dans la préface à L’Eveil du printemps, à savoir qu’« un homme se fait L’homme à se situer de l’Un-entre-autres, à s’entrer entre ses semblables[7] ».». « L’homme » (avec L majuscule) étant ici à considérer pour son anatomie. De sorte que là où l’une « se propose d’être dite femme », réponde « un homme se fait L’homme ». Il ne s’agit alors pas de considérer les semblables en question, au sens de l’image dans le miroir, mais au sens du semblable du point de vue de la jouissance. Les hommes sont semblables en jouissance phallique, avec toute l’implication de castration que cela suppose.
Seulement poursuivant le jeu de l’équivocité, Lacan se régale ici du semblant, qui de « s’embler » à « s’emblaver » nous conduit au semblable. Et qu’à s’y arrêter nous retenions le sens qu’y s’y lit à défaut de l’entendre. Ainsi « s’embler » (avec un s’) désigne l’action de voler, qui du latin involare signifie « voler dans » et par extension « se précipiter sur » ou « se saisir de » quelque objet. Ce qui laisse supposer qu’il s’agit tout de même de jouer du semblant, du semblant d’homme et pour se faire de se saisir des objets phalliques prompts à faire tenir l’image. « Tu n’as pas l’air d’un homme ! » entendais-je dire un père à son fils, qui outre le fait que sa progéniture ne lui renvoyait pas une image d’un homme apte à créer du mâle, laissait entendre qu’être un homme se situait du côté d’en avoir l’air. D’où l’appel à l’objet phallique comme parure signifiante. Pour faire l’homme, rien de tel pour certains que de donner le change via les objets phalliques. Objets phalliques desquels une femme peut participer, ce qu’indique fort bien le prétendant au bras de Marylin Monroe.
Mais voici que de s’embler, il s’agirait plutôt pour Lacan que l’homme ne s’emblave, usant cette fois du verbe « emblaver », qui signifie ensemencer de blé, puis par extension, ensemencer de toute sorte de graines. « Emblaver » qui pourrait ainsi laisser entendre l’équivocité d’une métaphore de la sexualité, ou plutôt de la reproduction. Seulement si au sens nous associons la grammaire, la forme grammaticale apportée par le « s’ », permet de considérer une autre lecture. La grammaire nous enseigne en effet que dans le cas d’un complément d’objet pronominal réciproque, tel que le « s’ », le sujet devient pluriel. Ce qui veut dire que les sujets agissent réciproquement l’un et l’autre. Ce qui pour notre « s’emblave » oriente le sens du côté d’une réciprocité. Une réciprocité qui engage l’homme à engendrer l’homme du côté du semblable, en écho à ce que, sous l’effet de l’universalité de la jouissance phallique, l’homme est l’un entre autres, il ne se reconnaît qu’entre ses semblables, des hommes ça s’engrainent. Et pour ce faire un seul modèle, une seule graine pourrions nous dire à suivre Lacan, le Père.
Ceci introduit la suite de la formule : « le semblable dont moi seul ai tenté de dénouer l’équivoque, de l’avoir fouillée de l’hommosexué » Notons déjà le « moi seul » qui laisse entendre la figure du Père. Puis l’hommoséxué, de « l’homo » c’est-à-dire « omos », « le même » en grec. Mais voici que l’écriture lacanienne se joue une nouvelle fois de l’orthographe en parant l’hommosexué de deux « m ». Deux « m » en ce qu’il tient à l’homme. A savoir qu’il n’y a pour tout homme qu’une seule jouissance, une jouissance qui ne peut être que phalliquement orientée. Le semblant se situe pour l’homme du côté du semblable à l’appui du phallus. Notons l’expression « faire bande », qui engage à ce que pour faire bande, il faut un point d’identification commun qui tienne consistance phallique. Ainsi, l’hommosexué avec deux m, est celui qui est sexué par l’omos, par le même, en cela il désigne donc l’homme en tant que toujours orienté par son semblable dans leur marquage au sceau de l’au-moins-un. « Autant dire indique Colette Soler, que si les hommmoinsuns supposent l’exception d’une existence Nom-du-Père, il n’y a pas dans le tout phallique d’homme d’exception[8] ». Lacan positionne d’ailleurs le jeune Moritz de L’Eveil du printemps comme « fille » puisqu’il parvient à s’excepter d’entre ses semblables du tout phallique par le suicide.
Voici finalement venir notre ultime détricotage, qui achevant notre lecture nous offre ceci : « C’est l’Ἕτερος [l’hétéros], remarquons-le, qui – à s’y embler de discord – érige l’homme dans son statut qui est celui de l’hommosexuel. » Cet ultime détricotage, nous arrête sur le « discord », dont l’étymologie renvoie au manque à pouvoir composer de l’unité. La discord renvoie semble t-il ici à l’impossibilité de l’Un. A défaut d’Un de l’universel de La femme, une femme nous l’évoquions plus haut est Deux vis-à-vis de la jouissance. Là se situe pour elle le discord. De fait, sans réponse à l’embarras d’une jouissance Autre dont elle ne sait que faire, réponse qui serait apportée par un universel, une femme envisage le phallus de l’omos comme une solution à composer de l’Un. Lacan pose qu’il s’agit pour l’Hétéros de « s’y embler », s’y embler rappelons le en tant que voler, laissant également entendre la dimension du sembler, du semblant. Un nouage s’effectue alors entre le prélèvement du semblant et l’illusion de l’Un. Nouage qui engagerait la réciprocité du même de l’hommosexué, comme une solution féminine à l’énigme de sa féminité. Ce qui fait dire à Lacan que c’est l’Hétéros qui « érige l’homme dans son statut qui est celui d’hommosexuel ». Il suppose par sa formule que ce n’est pas l’homme qui érige le phallus, mais plutôt la condition du Pastout côté femme. De sorte que l’Hétéros conditionnerait l’homme à se sexuer à partir du tout phallique. Autrement dit, par cette formule, Lacan décale la question de la jouissance vers celle de la libido en indiquant qu’il n’y a de libido que phalliquement orientée. A partir de là, nous pouvons entendre la distinction qui traverse cet extrait de L’Etourdit, à savoir celle de l’hétérosexuel et de l’hommosexuel. Est hétérosexuel, ce qui jouit du corps des femmes (hommes femmes enfants), lorsqu’est hommosexuel, ce qui jouit du phallus.
[1] LACAN J. L’étourdit, in Autres écrits, Paris, Seuil, 2001, p. 467.
[2] REY A. Dictionnaire historique de la langue française, Paris, Le Robert, 1992.
[3] SOLER C. Des hommes, des femmes. Cours année 2017-2018, Paris, Editions du Champ lacanien, 2018, p. 135.
[4]LACAN J. Un homme et une femme. Bulletin de l’Association freudienne, n°54, septembre 1993, pp. 13-21, p. 13-14.
[5] Ibidem.
[6] MONROE M. Confession inachevée, Paris, Robert Laffont, 2011, p. 86.
[7] LACAN J. Préface à l’Eveil du printemps, in Autres écrits, Paris, Seuil, p. 562.
[8] SOLER C. Des hommes, des femmes, op.cit., p. 135.