« L’homme descend du songe » est une expression captée dans une nouvelle écrite par un ami qui fit immédiatement résonnance avec la question qui m’anime depuis les débuts du séminaire collectif à savoir comment, à défaut de tout rapport sexuel, de la femme qui n’existe pas et de la figure d’exception qui se tait il nous faut passer par la réflexion pour essayer d’attraper ce qui fait l’homme ou la femme.
« Une femme dans la vie d’un homme »
« Maman, regardes mon costume de judo ». La mère : « Avec, tu ressembles à un vrai champion ». Le petit garçon sort se montrer en costume à ses deux copines. « Eh, Lili, Nana, vous avez vu ? Je suis un petit champion de judo ». Nana (son amoureuse) : « D’abord ce n’est pas parce que tu as un habit que tu es un champion Trotro ». « Et puis les champions de judo, ils ont une ceinture de couleur ». Lili (l’autre copine) : « Oui, c’est vrai, et toi elle est blanche ta ceinture. Décontenancé, Trotro part se renseigner auprès de son père. Puis, dans un mélange entre ses propres associations et la réponse de papa, Trotro se fabrique sa propre ceinture multicolore, à partir des cravates paternelles. Ainsi revêtu, il revient auprès des filles. Trouvant le jeu finalement rigolo, elles aussi veulent jouer à être championne. Une partie de chat s’improvise. Nana et Lili réussissent à attraper une cravate chacune qu’elles nouent à leur propre taille. A la fin du jeu, Trotro remarque que c’est quand même lui qui en a le plus, ce qui le contente tout à fait.
Homme au rap
Aujourd’hui je vais m’intéresser à la manière dont un rappeur parle des femmes. C’est une idée assez peu originale en ce qui concerne le semblant chez l’homme, de l’aborder par la rencontre féminine. Je dis ça au vu du nombre d’interventions qui prennent cette porte d’entrée. Mais si ce n’est pas original, c’est peut-être pour une raison. J’écoutais il y a quelques jours une émission France Inter sur la virilité et un auditeur y donne son explication. C’était un homosexuel a qui on demandait ce qu’il pensait de la virilité. Il répond : « comme je n’ai jamais eu à plaire aux femmes, je n’ai jamais eu à faire comme si[1] ». Indiquant bien que la rencontre avec l’autre sexe est un lieu élu des semblants.
Le juif et la sorcière
Tout d’abord le titre : qu’est-ce que c’est que ce titre ?
« Le juif et la sorcière ». S’agit-il de l’homme Freud et la sorcière psychanalytique ? Non, ce n’est pas tout à fait ça ici.
Juif et sorcière comme nous allons le voir, sont deux figures liées, tant dans l’histoire que dans le langage, qui peuvent avoir un certain poids du côté de l’insulte et de la dépréciation. Ce sont deux semblants qui jouent au littoral, venant faire trembler le semblant d’homme : cette vacillation nous donne la mesure de ce qui fait constitution dudit semblant d’homme, de par ses bords et ses limites.
Retour sur ce qui fait l’homme
Texte de l’intervention lors de la journée du Pôle 9 Ouest de l’EPFCL-France, Semblants d’homme, à Rennes, le 5 octobre 2019.
Semblants d’homme – Livre Numérique
En guise d’ouverture, nous avons pensé vous faire un retour de notre séminaire collectif mené à Rennes en 2018-2019 et intitulé Ce qui fait l’homme. […]
Le mot d’esprit et l’inconscient
Article de Marie-Thérèse Gournel publié dans la revue PLI n° 4 (Revue de psychanalyse de l’EPFCL-France pôle Ouest) à partir d’une intervention prononcée au Collège de Clinique Psychanalytique de l’Ouest le 17 novembre 2007 à Rennes.
L’écoute d’un monde nouveau, d’un ancien qui se taisait
Texte de l’intervention prononcée dans le cadre du Séminaire collectif de psychanalyse, « Toujours plus », à Rennes, le mercredi 4 décembre 2019
Les jeux vidéo, mondes accessibles par les écrans, sont construits à partir de pixels. Ces images peuvent avoir un caractère hypnotique ; en témoigne les nombreuses scènes du quotidien, entre le « tu vas prendre cher » lancé à un écran ou encore et le « oui, oui, j’ai bientôt fini ». […]
Position de l’analyste vis à vis du transfert et du symptôme
Texte de l’intervention prononcée dans le cadre du collège de clinique psychanalytique de l’Ouest, « L’efficace du transfert face aux symptômes », le 18 janvier 2020.
Il n’y a pas d’analyse sans transfert. Néanmoins celui-ci n’est pas un phénomène réservé uniquement à la relation analytique. […]
Haine rap et psychanalyse (La haine est-ce-que ça se rap ?)
Texte de l’intervention prononcée dans le cadre du collège de clinique psychanalytique de l’Ouest, « Parole et violences », le samedi 25 mai 2019
Émergence d’un lien social urbain
Le RAP (rythm And Poetry) s’est créé, au même titre que l’ensemble de la culture hip-hop, dans ce que l’on appelle « la rue » et il se revendique comme tel. […]