Intervention prononcée à Dax, le 16 novembre 2018, dans le cadre du séminaire de textes du Collège de Clinique Psychanalytique du Sud-Ouest
En écoutant la chronique de Xavier de La Porte à propos de l’influence des réseaux sociaux sur le résultat d’une élection comme celle de Trump ou de Jair Bolsonaro, je me suis dit que Lacan aurait pu répondre à la question sur laquelle se terminait son propos : comment comprendre qu’à une époque où l’information peut se diffuser et se propager partout à une vitesse incroyable, comment comprendre qu’à un moment où l’on pourrait se sentir si proche de tout ce qui se passe dans le monde, on assiste paradoxalement à un repli sur soi et au succès de ces politiques dont la thématique ségrégative est assumée ?
En guise d’introduction
Le dernier chapitre du Séminaire XI et de la Proposition de 67 vont servir de support à mon intervention sur notre thème de l’année Parole et violence. Je me suis intéressé à la logique de ces passages qui s’éclaire de la lecture d’autres textes de la même année comme la première version de la Proposition que l’on trouve dans les annexes des Autres écrits et qui a le mérite d’en déplier les articulations, l’Allocution sur les psychoses de l’enfant, mais aussi certains passages du Séminaire ou des Ecrits des années 70 à 74.
Je me suis dit qu’on pouvait attraper le fil suivant : violence comme réponse à ce qui ne passe pas au discours, ce qui me semble en accord avec le sous thème d’aujourd’hui, Violence et différence. De plus, si les effets de langage valent pour tous et de tout temps, les effets de discours sont variables selon les époques. Ainsi, beaucoup de choses que l’on considère naturelles aujourd’hui étaient proprement impensables quelques générations auparavant.
Je ne vais donc pas emprunter la voie de la parole intime pétrie des signifiants et de lalangue propres à chacun mais plutôt m’intéresser à ce que les discours délimitent comme espace et donc comme ségrégation.
Il nous faut rappeler que Lacan fait du discours non seulement un lien social entre les sujets mais aussi une nécessité pour les corps qui, de s’y soumettre, l’habitent et peuvent se rencontrer[1]. Pas d’appartenance à un ensemble sans cette prise dans un discours sous peine d’être frappé d’exclusion.
En préambule, je vous soumets la question qui m’a accompagné dans la lecture de ces quelques textes : comment rendre compte du fait que se côtoient des thèmes comme l’holocauste, les camps de concentration et le désir du psychanalyste ? Je vais tâcher d’y répondre à partir de ce que j’en ai saisi.
Le désir du psychanalyste face à l’idéologie de la suppression du sujet [2]
Lacan épingle l’imposture qui plane lorsque le psychanalyste en mal de garantie peut participer du rite et œuvrer à la préservation d’un groupe structuré sur le modèle de l’Eglise ou de l’Armée. Que cela fige la pratique, la standardise et relève d’un certain conformisme peut s’entendre aisément. N’oublions pas qu’il propose alors le dispositif de la passe qui met littéralement en cause la formation didactique de l’époque et l’oriente à partir de la destitution subjective, moment de passe au réel, qui va à l’encontre de l’identification de l’analysant à son « guide[3] » proposée comme modèle de fin par l’IPA.
Dans la première version de sa Proposition, Lacan concède à ces sociétés qu’elles n’auraient pu « se soutenir dans leur succès présent sans un appui certain dans le réel de l’expérience analytique[4] ». Mais il tempère immédiatement ce point en mettant en évidence l’un des devoirs auxquels ces analystes auront failli : « interroger ce réel pour savoir comment il conduit à sa propre méconnaissance, voire produit sa négation systématique[5] ».
Si l’analyste est, comme le dit Lacan, responsable du réel, on comprend ce sévère jugement face aux groupes analytiques dont le refus de « tout un savoir exclu par la science[6] » ne peut que générer des effets en retour. Mais Lacan va beaucoup plus loin puisqu’il établit un lien entre cette méconnaissance du réel de la structure et ce qui se passe à l’échelle des groupements sociaux. Je le cite : « cette exclusion a une coordonnée dans le réel, laissée dans une ombre profonde. C’est l’avènement, corrélatif de l’universalisation du sujet procédant de la science, du phénomène fondamental, dont le camp de concentration a montré l’éruption[7] ».
Précisons d’abord les différents usages que fait Lacan du terme de science. Difficile sinon de comprendre pourquoi il peut dire que l’analyse « procède du même statut que La science[8] », mais également prédire la montée des camps comme un de ses effets. Lorsqu’il parle de La science en 1964, Lacan fait référence au savant qui précède l’avènement de la science moderne. S’il fait dialoguer la psychanalyse et la science, c’est dans la mesure où l’une comme l’autre sont en place de répondre d’un réel où le sujet s’avère destitué. C’est face à cette béance d’un savoir exclu, autre nom du réel, que se situent le savant comme le psychanalyste.
L’irruption dans le monde d’un réel mathématique, la manipulation du nombre comme tel, ouvre la voie à la comptabilité et constitue une cassure historique qui inaugure une répartition entre les savants de la science d’un côté et les formes de la recherche scientifique de l’autre. A partir de là, plus question de parler du savoir de la science dont le modèle majeur était la physique mais d’une accumulation de savoirs morcelés, c’est à dire comptables, dont le modèle est désormais la biologie[9]. Nous voyons ici comment le discours du maître que pouvait interroger l’hystérique s’est profondément modifié du fait de « sa curieuse copulation avec la science[10] ». Il s’agit donc ici de l’extension du champ de la science comme nouveau discours du maître qui, en lui donnant son « style capitaliste[11] », l’établit d’autant plus solidement.
Revenons à l’IPA et à cette façon dont elle s’est soutenue dans une « extra-territorialité scientifique[12] ». Il y aurait plusieurs commentaires à faire sur ce qu’avance Lacan dans ces quelques lignes mais je retiens surtout l’idée d’une auto-ségrégation intellectuelle, choisie par l’IPA, puisqu’il s’agit de se tenir en dehors de cet ensemble que l’on pourrait nommer avec Lacan, La science. Si la psychanalyse « ne peut rien faire de plus que de (lui) faire cortège[13] », Lacan l’a pourtant fixée dans sa relation avec la science, dans une position qui est « celle d’extraire la vérité qui lui répond[14] ». C’est pourquoi Lacan stigmatise une « réduction des devoirs impliqués dans le désir de l’analyste[15] » à propos de cette promotion de l’identification en ce point de non garantie, de désêtre en quoi réside paradoxalement la prise du désir. C’est, en effet, « dans le manque central où le sujet s’expérimente comme désir[16] » que l’analyse doit s’engager.
A l’instar du capitalisme qui propose la précarité des objets comme solution à la soif du plus de jouir, il y a dans cette forme de ségrégation de l’IPA un réel qui ne s’affronte pas, ce qui va contre la psychanalyse.
D’une ségrégation à l’autre
La ségrégation est souvent entendue comme un effet, un résultat lorsque Lacan en prédit l’extension de plus en plus dure du fait de la mondialisation qu’il nomme dans les termes de l’époque « avenir de marchés communs[17] ». Elle est ici référée à l’extension du champ de la science dont les résultats s’occupent de coloniser notre quotidien. Il s’agit ici du versant envahissant du discours scientifique que Lacan illustre au travers des mass média dont les deux objets, la voix et le regard, sont quasiment planétarisés voire stratosphérisés[18].
Faisons un saut en 1974, lorsque Lacan prédit dans Télévision la montée du racisme qu’il lie aux exactions dont est capable l’homme lorsque les modes de jouissance se mêlent. La violence est donc signalée au point même où un certain type de ségrégation, ordonnée par les discours, ne fait plus son office et laisse libre cours à une autre modalité de ségrégation.
Le premier type de ségrégation, inéliminable, est solidaire de la structure du langage. Elle est propre aux discours établis, du fait même de la structure différentielle du signifiant. C’est ce qui fait dire à Lacan que « dans la société (…) tout ce qui existe est fondé sur la ségrégation[19] ». Il en est question dès l’instance de la lettre en 1957, comme l’a souligné Colette Soler[20] dans la première séance du séminaire Champ lacanien de l’année. Rappelez-vous du schéma des portes jumelles sous l’opposition signifiante Hommes / Dames. Elles « symbolisent avec l’isoloir offert à l’homme occidental (…) l’impératif (…) qui soumet sa vie publique aux lois de la ségrégation urinaire[21] », dit Lacan. Preuve que le signifiant a des effets réels et dessine des espaces de réalité. Je suis tombé par hasard sur un article qui faisait référence aux travaux d’une géographe du genre qui s’intéresse particulièrement à l’occupation des espaces de jeux en fonction des sexes dans les cours de récréation. Attribuant cette disparité à une éducation genrée, elle imagine toute une série de réponses pour tenter de remédier à ce qui est déterminé par la structure et qui se voit à fleur de phénomène, soit que les garçons et les filles ne jouent pas tout le temps ensemble.
A l’instar de toute formation humaine, le discours constitué « a pour essence (…) de réfréner la jouissance[22] ». Chaque discours établi localise le plus-de-jouir dont Lacan dit qu’on « ne sait qu’en faire[23] ». C’est donc un traitement de la jouissance par le discours[24]. Cependant, ce qui échappe au registre phallique ne peut être traité par le discours, c’est le cas de tout ce qui relève de l’exclusion de l’Autre, à entendre dans son acception de différence radicale, soit le sexe. Les ségrégations seraient donc à situer en fonction de ce qui les détermine : soit elles tiennent à l’identification à un plus-de-jouir qui fédère un groupe contre ce qui n’en est pas, soit elles relèvent du rapport au pas tout dont l’exclusion des femmes donne le modèle. En effet, « il n’y a de femme qu’exclue par la nature des choses qui est la nature des mots[25] », nous dit Lacan. Cela ouvre d’autres perspectives que je ne développerai pas aujourd’hui.
Le second type de ségrégation, je l’ai peu à peu construit au fil de mon propos, c’est celui qui surgit comme « conséquence du remaniement des groupes sociaux par la science et nommément de l’universalisation qu’elle introduit[26] ». Les exemples ne manquent pas dans notre actualité. Il suffit de considérer les effets dans le social de tous les progrès qui concernent la reproduction de la vie et qui affectent directement la conception de la famille ou bien l’impact de la numérisation sur la profonde transformation du monde du travail avec les effets concomitants repérés sous le terme de risques psycho-sociaux. Ou enfin, car la liste est longue, la façon dont certains usages des réseaux sociaux peuvent potentialiser des phénomènes tels que le harcèlement scolaire, forme de ségrégation qui, si elle a toujours existé, prend une dimension nouvelle du fait de l’impossibilité à se séparer.
Les liens sociaux traditionnels sont de plus en plus remis en question par le développement de la science et laissent l’homme d’aujourd’hui, un tout seul. De fait, chaque un peut espérer trouver d’autres ensembles, d’autres groupes indexés d’une identité à revendiquer pour pouvoir maintenir un succédané de lien. D’où la prédiction de Lacan de la montée en force de cette autre forme de ségrégation qui fabrique des camps qui viennent en lieu et place des discours traditionnels et tentent de tenir les sujets et les corps ensemble. Comment ne pas constater la justesse de ce qu’il anticipait quand on voit cette femme américaine réclamer à cor et à cri la construction du mur promis par Trump et censé la protéger de l’invasion latino-américaine ? Lorsque les discours n’ont plus de fonction de régulation, il n’est pas étonnant de voir s’ériger des murs et des frontières par-delà le monde, se développer des corporatismes en tout genre, des rassemblements identitaires qui ne sont rien d’autre que de nouvelles formes de camp, agrégeant et comptabilisant chaque un tout seul et se constituant au travers de l’exclusion de l’Autre dont la figure du migrant aujourd’hui nous donne une saisissante illustration.
« Comment faire pour que des masses humaines, vouées au même espace, non pas seulement géographique, mais à l’occasion familial, demeurent séparées ?[27] ». La séparation nécessite l’ordre symbolique, or avec la chute des idéaux et le démantèlement des liens sociaux traditionnels réglés par le discours du maître, il devient de plus en plus difficile de laisser l’« Autre à son mode de jouissance (…) à ne pas lui imposer le nôtre[28] ». D’où « l’égarement de notre jouissance[29] » que diagnostiquait Lacan en 74.
C’est ainsi que l’on assiste au renforcement actuel du racisme des discours qui n’est autre qu’un racisme des jouissances. Cela peut nous faire comprendre comment des groupements peuvent facilement se constituer à partir d’un plus-de-jouir identique pour tous. En effet, dit Lacan, il « suffit d’un plus-de-jouir qui se reconnaisse comme tel[30] » pour qu’un racisme se constitue. Cela éclaire ce passage de Lacan que je ne saisissais pas à propos de ceux qui se sont ralliés au « tout petit plus de jouir d’Hitler[31] », à savoir que c’étaient des gens « qui n’avaient rien de mystique (et) qui étaient tout ce qui a de plus engagé dans le procès du discours capitaliste[32] ». Au-delà de la contingence de la folie d’un seul, il replace le nazisme dans les conditions discursives d’une époque. Il en fait une réponse, « une résurgence[33] », « une réaction de précurseur[34] », soit un phénomène, aussi exemplaire soit-il, qui est à situer dans un processus plus universel, « la montée d’un monde organisé sur toutes les formes de ségrégation[35] ».
Mais cette montée des camps n’est pas uniquement visible au niveau des phénomènes de masse des corps déportés, cela concerne également les corps sédentaires, rappelle Colette Soler[36]. Alors qu’on entend beaucoup parler de mixité sociale, des âges ou des sexes à propos de la gestion des espaces, la société est de plus en plus constituée en cellules séparées, conséquence d’une ségrégation qui peut même être choisie. Au Japon, le phénomène de réclusion face à la pression de la société nommé Hikikomori (« se retirer à l’intérieur ») est assez spectaculaire puisqu’il devient un problème de santé publique. Au-delà de la particularité des cas, peut-on le considérer comme un symptôme de de la société japonaise ? Dans la même veine, que penser de ces agences de location d’amis au japon qui se développent dans ce pays ? Une chose est sûre, le capitalisme fournit la solution immédiate pour remédier à ce qu’il a produit, soit un isolement grandissant qui se constitue dès l’enfance et l’adolescence pour des sujets ultra connectés mais qui désertent peu à peu tous les lieux où les corps peuvent se rencontrer.
Pour conclure
Sans doute les psychanalystes doivent-ils être attentifs à ce qui se passe en dehors de leurs cabinets feutrés, ne pas se reclure eux-mêmes dans une extra-territorialité dénoncée par Lacan et s’enseigner de cette modification des liens sociaux afin de continuer à soutenir leur option qui se fonde sur « le désir d’obtenir la différence absolue[37] ». En effet, c’est en visant la singularité de la jouissance, les traits distinctifs de la jouissance propre à chacun, que le psychanalyste peut espérer contrer l’homogénéïsation du plus-de-jouir identique pour tous. Eloge de la différence donc.
[1]Lacan J., L’étourdit, Autres écrits, Seuil, 2001, p.474
[2]« La science est une idéologie de la suppression du sujet » dit Lacan dans Radiophonie, Autres Ecrits, Seuil, 2001, p.437
[3]Lacan fait référence à l’identification à l’analyste comme terminaison de l’analyse selon Balint. In Lacan J., Proposition du 9 octobre 1967 sur le psychanalyste de l’Ecole, Autres Ecrits, Seuil, 2001, p.253
[4]Lacan J., Première version de la Proposition du 9 octobre 1967 sur le psychanalyste de l’Ecole, Autres Ecrits, Annexes, Seuil, 2001, p.578
[5]Lacan J., Ibidem
[6]Lacan J., Première version de la Proposition du 9 octobre 1967 sur le psychanalyste de l’Ecole, op.cit., p.583
[7]Lacan J., Première version de la Proposition du 9 octobre 1967 sur le psychanalyste de l’Ecole, op.cit., p.588
[8]Lacan J., Le séminaire Livre XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Seuil, 1973, p.239
[9]Soler C., L’offre, la demande et …la réponse, Champ Lacanien, Revue de psychanalyse n°13, mai 2013, p.26
[10]Lacan J., Le séminaire Livre XVII, L’envers de la psychanalyse, Seuil, 199, p.126
[11]Ibidem, p.195
[12]Lacan J., Première version de la Proposition du 9 octobre 1967 sur le psychanalyste de l’Ecole, op.cit., p.588
[13]Lacan J., Le Séminaire livre XIX, leçon du 4 novembre 1971, in Je parle aux murs, Seuil, 2011, p.38
[14]Lacan J., Proposition du 9 octobre 1967 sur le psychanalyste de l’Ecole, Autres Ecrits, Seuil, 2001, p.252
[15]Lacan J., Première version de la Proposition du 9 octobre 1967 sur le psychanalyste de l’Ecole, op.cit., p.588
[16]Lacan J., Le séminaire Livre XI, op.cit., p.239
[17]Lacan J., Proposition du 9 octobre 1967 sur le psychanalyste de l’Ecole, op.cit., p.257
[18]Lacan J., Le séminaire Livre XI, op.cit., p.246
[19]Lacan J., Le séminaire Livre XVII, op.cit., p.132
[20]Soler C., Comment Lacan parlait-il de la ségrégation ? Mensuel de l’EPFCL, n°128, décembre 2018
[21]Lacan J., L’instance de la lettre dans l’inconscient, 1957, Ecrits, Seuil, 1966, P.499
[22]Lacan J., Allocution sur les psychoses de l’enfant, Autres Ecrits, Seuil, 2001, p.364
[23]Lacan J., Le séminaire Livre XVII, op.cit., p.204
[24]Lacan fait de l’objet a la construction même du discours et pas seulement une place localisable et relative à d’autres. C’est ainsi que l’on peut comprendre qu’il « n’y a de discours, et pas seulement l’analytique, que de la jouissance (Le séminaire Livre XVII, L’envers de la psychanalyse, Seuil, 1991, p.90). Lacan subordonne l’écriture des trois autres discours au surgissement du discours analytique, qui le met en place d’agent, dans la mesure il « permet de voir d’où s’assure le réel dont il tient comme discours ». (Leçon du 2 décembre 1971, in Je parle aux murs, Seuil, 2011, p. 69)
[25]Lacan J., Le séminaire Livre XX, Encore, Seuil, 1975, p.68
[26]Lacan J., Proposition du 9 octobre 1967 sur le psychanalyste de l’Ecole, op.cit., p.257
[27]Lacan J., Allocution sur les psychoses de l’enfant, op.cit., p.363
[28]Lacan J., Télévision, Autres Ecrits, Seuil, 2001, p.534
[29]Ibidem
[30]Lacan J., Le séminaire Livre XVIII, D’un discours qui ne serait pas du semblant, Seuil, 2007, p.30
[31]Lacan J., Le séminaire Livre XVIII, op.cit., p.29
[32]Ibidem
[33]Lacan J., Le séminaire Livre XI, op.cit., p.246
[34]Lacan J., Première version de la Proposition du 9 octobre 1967 sur le psychanalyste de l’Ecole, op.cit., p.588
[35]Ibidem
[36]Soler C., Comment Lacan parlait-il de la ségrégation ? op.cit.
[37]Lacan J., Le séminaire Livre XI, op.cit., p.248