Intervention prononcée à la journée d’ouverture du CCPO du 1er octobre 2022 sur le thème : « Clinique du désir ».
« Clinique du désir », ce n’est pas un thème évident, parce que la clinique – comme le souligne Colette Soler – on peut en parler, cela peut se dire, mais le désir, non. […]
Rubrique
Conférences du CCPO
Le temps qu’il faut
Conférence de Colette Sepel, psychanalyste à Paris, organisée à Rennes par le C.C.P.O dans le cadre du thème « Cas d’urgence »
Il arrive qu’un sujet hésite un certain temps avant de franchir le seuil du cabinet d’un analyste ou qu’il s’y précipite. […]
Faire une psychanalyse, pourquoi faire ?
Quand j’ai donné ce titre il y a plusieurs mois, j’étais influencée par un travail en cartel sur le thème de l’acte psychanalytique. Dans le séminaire du même nom, Lacan insiste : c’est le sujet analysant qui a une tâche à accomplir dans l’analyse. Ce séminaire, contemporain de la proposition sur la passe, fait écho à cet égard sur le fait qu’une psychanalyse ne commence que par la grâce du psychanalysant. D’ailleurs, l’expression « faire » une psychanalyse n’est jamais employée pour parler de l’analyste mais bien de l’analysant ! Encore faut-il qu’il y ait un analyste qui se prête à soutenir cette tâche et il y est pour quelque chose. C’est parce qu’il y a une conjonction entre la tâche analysante et l’acte analytique qu’on peut parler d’analyse.
Le « truc » analytique
Texte de la conférence donnée à Rennes le 7 mars 2020 dans le cadre du Collège de Clinique Psychanalytique de l’Ouest.
Je mettrai en exergue de mon propos, une question posée par Lacan en 1978, au 9ème Congrès de l’EFP sur La transmission, qui est celle-ci :
« Comment se fait-il que, par l’opération du signifiant, il y ait des gens qui guérissent ? […]
Opération symptôme (Politique du symptôme)
Texte de l’intervention au Collège de Clinique Psychanalytique de l’Ouest, à Rennes le 21 septembre 2019.
« Le symptôme institue l’ordre dont s’avère notre politique[1] »
L’empire de la science et l’extension politique de son discours ne cessent d’annoncer les progrès du progrès qui réduisent les symptômes du manque-à-être et de la douleur d’exister, à de simples signes de dérangement de l’ordre d’une civilisation – troubles- desorders, que le DSM énumère, et où le tout un chacun s’épingle volontiers. […]
Le mot d’esprit et l’inconscient
Article de Marie-Thérèse Gournel publié dans la revue PLI n° 4 (Revue de psychanalyse de l’EPFCL-France pôle Ouest) à partir d’une intervention prononcée au Collège de Clinique Psychanalytique de l’Ouest le 17 novembre 2007 à Rennes.
Position de l’analyste vis à vis du transfert et du symptôme
Texte de l’intervention prononcée dans le cadre du collège de clinique psychanalytique de l’Ouest, « L’efficace du transfert face aux symptômes », le 18 janvier 2020.
Il n’y a pas d’analyse sans transfert. Néanmoins celui-ci n’est pas un phénomène réservé uniquement à la relation analytique. […]
Die Übertragung, deuxième découverte de Freud
En allemand, le verbe übertragen est très prolifique, en voici quelques exemples : das Spiel wird übertragen = on transmet le match, mais aussi une maladie, un héritage, on transfère une somme d’un compte à un autre, un fichier d’une clé vers l’ordinateur, on traduit un texte d’une langue à une autre, on charge quelqu’un d’une tâche, d’une fonction. […]
Un partenaire qui a chance de répondre
L’efficace du transfert face aux symptômes. Ce signifiant « efficace » fait entendre une dimension de pouvoir présente dès l’origine de la psychanalyse qui utilisait la suggestion face aux symptômes hystériques. Mais si Freud convient que l’hypnose a bel et bien été abandonnée, « ce fut – dit-il – pour découvrir à nouveau la suggestion sous la forme du transfert[1] ».