Faire une psychanalyse, pourquoi faire ?

Quand j’ai donné ce titre il y a plusieurs mois, j’étais influencée par un travail en cartel sur le thème de l’acte psychanalytique. Dans le séminaire du même nom, Lacan insiste : c’est le sujet analysant qui a une tâche à accomplir dans l’analyse. Ce séminaire, contemporain de la proposition sur la passe, fait écho à cet égard sur le fait qu’une psychanalyse ne commence que par la grâce du psychanalysant. D’ailleurs, l’expression « faire » une psychanalyse n’est jamais employée pour parler de l’analyste mais bien de l’analysant ! Encore faut-il qu’il y ait un analyste qui se prête à soutenir cette tâche et il y est pour quelque chose. C’est parce qu’il y a une conjonction entre la tâche analysante et l’acte analytique qu’on peut parler d’analyse.

Sur la relation d’objet : Lacan et Bouvet

Pour questionner ce qu’est la névrose, et ce que sont ses différents types : phobique, hystérique et obsessionnelle, Lacan invitait explicitement ses élèves à repartir des catégories par lui distinguées de demande et de désir.

Margaret Little et la position dans le transfert

Article paru dans la revue PLI n° 8 (revue de psychanalyse de l’EPFCL-France pôle Ouest) à partir d’une intervention au séminaire de l’EPFCL à Rennes sur « L’Acte analytique » durant l’année 2012-2013.
Dans le Séminaire L’Angoisse, Lacan veut définir l’objet a, dont les contours viennent d’emblée interroger la conduite de la cure au travers de la demande et du maniement de la coupure. […]

L’acte du psychanalyste : Quels liens entre transfert, amour et désir de l’analyste ?

Article paru dans la revue PLI n° 8 (revue de psychanalyse de l’EPFCL-France pôle Ouest) à partir d’une intervention prononcée lors du Séminaire collectif « L’acte analytique » à Rennes durant l’année 2012-2013.
 
En 1964, dans le séminaire Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Lacan dit que « Le transfert est un phénomène où sont inclus ensemble le sujet et le psychanalyste. […]