Le désir, entre tragique et sacrifice

Deux ans après son Séminaire Le désir et son interprétation, dans lequel Lacan nous dit que « le désir, c’est son interprétation », et un an après son Séminaire L’Éthique de la psychanalyse, spécialement centré sur la question du désir, notamment articulé à la figure héroïque d’Antigone, Lacan, dans le Séminaire Le transfert, tire le fil du désir sur son versant tragique, autre pôle que son versant satisfaction.

Le tragi-comique du désir

Freud et Lacan se sont souvent référés à des figures littéraires pour rendre compte de ce qui se joue dans la psychanalyse, à commencer par l’Œdipe de Sophocle. La raison en est que, comme le souligne Lacan, c’est sur le plan de l’inconscient qu’une œuvre nous touche[1]. Ce qui suppose que le récit littéraire a la même structure de fiction que l’inconscient.

Désir du théâtre – Entretien avec Sylvain Ottavy

A partir du travail réalisé au sein du séminaire collectif de psychanalyse de Rennes « Excentricités du désir », nous avons été à la rencontre de Sylvain Ottavy, comédien, metteur en scène et enseignant au conservatoire d’art dramatique et au théâtre de La Paillette à Rennes. Extérieures à cet univers du théâtre et à ses références, nous avons parcouru avec lui le chemin qui l’a amené à une rencontre pour lui décisive : celle avec son désir, désir du théâtre.

L’acting out (I) : qu’est-ce que c’est ?

Lire me questionne et me fait répondre. Lire avec d’autres multiplie les questions, les réponses, et cause parfois le désir de répondre mieux, de répondre plus juste. C’est ce qui s’est passé avec ce texte de Lacan : Réponse au commentaire de Jean Hyppolite sur la Verneinung de Freud[1], que nous avions mis à la question, Alexandra Boissé, Cyril Vybiral, moi-même et quelques autres, à l’atelier de lecture « Interlignes ». […]

L’écoute d’un monde nouveau, d’un ancien qui se taisait

Texte de l’intervention prononcée dans le cadre du Séminaire collectif de psychanalyse, « Toujours plus », à Rennes, le mercredi 4 décembre 2019
 
Les jeux vidéo, mondes accessibles par les écrans, sont construits à partir de pixels. Ces images peuvent avoir un caractère hypnotique ; en témoigne les nombreuses scènes du quotidien, entre le « tu vas prendre cher » lancé à un écran ou encore et le « oui, oui, j’ai bientôt fini ». […]