Le désir est « l’essence de l’homme », c’est ainsi que Lacan ouvre son séminaire VI de 1958-1959. Prélevant cette phrase dans l’Éthique de Spinoza, Lacan nous fait entendre que ce qui fait l’essence de l’homme en fait aussi sa béance. De cette « essence » insaisissable, le névrosé, qu’il soit obsessionnel ou bien hystérique, ne cesse pas de ne pas se satisfaire.